Plus de Néo-Brunswickois auront accès au programme Lien Santé NB
Le projet-pilote Lien Santé NB sera bientôt disponible dans d’autres régions du Nouveau-Brunswick. Ce programme lancé en août dans la région de Moncton a permis à des milliers de résidents sans médecin de famille d’avoir accès à des soins de santé primaires.
À travers Lien Santé NB, les patients orphelins peuvent consulter un méde‐ cin ou une infirmière prati‐ cienne et sont ainsi suivis par une équipe médicale. Ils peuvent obtenir des rendezvous en personne, par télé‐ phone ou en ligne.
Contrairement aux cli‐ niques sans rendez-vous, ces patients ont un dossier médi‐ cal centralisé, accessible à tous les professionnels de la santé de ce programme, peu importe quel médecin les soigne.
Le programme est offert dans la zone 1, soit la région de Moncton. Plus de 7000 ré‐ sidents y sont inscrits.
Le ministre de la Santé, Bruce Fitch, explique que cette initiative s'inscrit dans un effort de multiplier les offres de soins primaires.
Tout est lié. Si vous recevez des soins primaires dans la communauté, vous ne vous retrouverez pas dans une salle d’urgence, lance-t-il.
Le programme sera im‐ planté dans les régions de Fredericton et de Campbell‐ ton au cours de l’automne et de l’hiver.
Pour y avoir accès, le per‐ sonnel du programme Lien Santé NB contacte les gens inscrits au registre Accès Pa‐ tient NB, soit la liste d’attente provinciale pour un médecin de famille.
Le recrutement des mé‐ decins pour ce programme
Dans un contexte de pé‐ nurie de main-d'oeuvre, la pro‐ vince doit pourvoir des postes au sein du programme Lien Santé NB pour assurer son efficacité.
Le ministre de la Santé croit que les efforts de recru‐ tement actuels permettront de pourvoir les postes de ce programme à Moncton et dans les autres régions, tout en restant fonctionnel dans les autres milieux.
Les médecins et infir‐ mières praticiennes qui parti‐ cipent à ce programme dé‐ dient quelques heures par se‐ maine au programme.
Souvent, ils vont passer soit un bloc de quatre heures par semaine, ou de huit heures par semaine dans un jour récurrent, explique Dre Isabelle-Anne Girouard.
Une plus grande rémuné‐ ration est offerte aux profes‐ sionnels de la santé qui choi‐ sissent de participer au pro‐ gramme Lien Santé NB, com‐ parativement aux cliniques sans rendez-vous.
Le code unique négocié par la Société médicale du Nouveau-Brunswick avec le gouvernement pour une vi‐ site dans un cabinet de Lien Santé, c’est 45 $, précise Dre Isabelle-Anne Girouard.
Dans une clinique sans rendez-vous, c’est plutôt 29 $ par visite, ajoute Dre Gi‐ rouard.
Cet incitatif peut certaine‐ ment convaincre des méde‐ cins d’y participer, mais le mi‐ nistre de la Santé laisse le soin aux médecins de décider ce qui est le mieux pour leur car‐ rière.
D’après le d’Océane Doucet
reportage