La Voie Maltée ferme l’un de ses restaurants de Québec
La Voie Maltée ferme son restaurant de Place de la Cité, sur le boulevard Lau‐ rier, à Québec.
Une quarantaine d’em‐ ployés perdent leur emploi. Certains d’entre eux pour‐ raient toutefois être transfé‐ rés à l’autre succursale de la Voie Maltée dans la Capitale, située sur le boulevard PierreBertrand. À cet endroit, le bail a été renouvelé pour cinq ans. L’entreprise vient d’investir 200 000 $ pour l’acquisition de nouveaux équipements et l’intégration de nouveaux élé‐ ments au menu.
La décision de fermer le restaurant de Place de la Cité est justifiée par un ensemble de facteurs, la plupart liés à la pandémie.
C’est la plus grosse Voie Maltée. On était adjacents aux centres d’achats, donc les tours à bureaux, mais à la base, le dénominateur com‐ mun est la grande surface qui alourdit ma structure. Plus d’employés sur le plancher et l’achalandage qui baisse. C’est un ensemble de changements de comportements post-pan‐ démiques qui font en sorte qu’on a été dans l’obligation d’annoncer hier (mardi) la fer‐ meture du restaurant , a confirmé le président-direc‐ teur général, Daniel Giguère.
Le patron confie qu’il ne s’attendait pas à un tel dé‐ nouement et que l’annonce de la fermeture aux employés a été très difficile au plan hu‐ main.
Hier, ça pleurait. Humaine‐ ment, ce n’était pas évident. Ça a été une journée très émouvante , a-t-il relaté, en entrevue à l’émission C’est ja‐ mais pareil.
Selon Daniel Giguère, cette décision crève-coeur sera bé‐ néfique à long terme.
On était beaucoup trop grands. On a 10 000 pieds car‐ rés avec les mêmes taxes fon‐ cières et un achalandage qui est moindre […]. On est émo‐ tifs, mais le but est de mettre de l’amour dans les autres Voie Maltée et de s’assurer qu’on reste sur le droit che‐ min , a-t-il enchaîné.
À Saguenay, l’entreprise a le vent dans les voiles. De nouveaux équipements ont été acquis, des partenariats durables avec des organismes et fondations ont été consoli‐ dés et des projets sont dans les cartons de la direction.
Daniel Giguère croit que la restauration a encore sa place au sein de l’entreprise et en‐ tend miser sur la recherche et le développement pour conti‐ nuer d’améliorer l’expérience client.