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Dans la folle maison hantée des Sauvé

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À l’Halloween, il y a des maisons que l’on décore avec des citrouille­s et des toiles d’araignées. Et dans une catégorie à part, il y a la maison des Sauvé.

Devant le 998, rue de la Nébuleuse, le terrain a été transformé en une scène digne du Far-West, avec un faux mur de bois, des person‐ nages robotiques animés et une diligence grandeur na‐ ture. À l’intérieur, c’est la fête au saloon, alors que des sque‐ lettes de cowboys et des membres de la famille en cos‐ tumes accueillen­t les visiteurs et les guident vers un par‐ cours de quelque 130 mètres peuplé de sorcières, d’arai‐ gnées et de personnage­s ma‐ léfiques.

Cette maison hantée faite maison est le projet de pas‐ sion et de contreplaq­ués que Suzie David et Gilles Sauvé Ju‐ nior répètent chaque 31 oc‐ tobre depuis maintenant six ans.

En 2016, nos filles nous ont avertis qu’elles étaient suffisamme­nt vieilles pour passer l’Halloween toutes seules. Mais nous, on avait un malin plaisir à le passer avec elles, parce qu’on aimait voir les décoration­s chez les gens, voir les réactions des enfants, raconte Mme David.

La solution ? On allait ac‐ cueillir les enfants à la maison, se sont résolus l’enseignant­e et son conjoint, entreprene­ur en constructi­on.

Les thèmes varient d’une année à l’autre – la maison hantée a déjà été dédiée, par exemple, aux clowns ou aux squelettes. Le projet, lui, gran‐ dit d’année en année. Pour concrétise­r le parcours de cette année, trois fois plus long que celui de l’an dernier, le couple a dû commencer à faire les plans dès le mois de juillet.

Afin de rassembler tous les éléments nécessaire­s à une maison hantée western, Mme David et M. Sauvé Junior disent avoir sillonné le Qué‐ bec pour explorer différents marchés aux puces.

Certains objets ont été plus difficiles à trouver que d’autres. Gilles voulait absolu‐ ment avoir une calèche, ra‐ conte Suzie David. Ses prières ont été entendues : un bon samaritain a accepté de leur prêter la sienne, une véritable antiquité, à condition qu’elle reste à l’abri de la pluie.

Une généreuse attention, sauf que… On n’est pas maîtres de la températur­e, fait-elle valoir. Alors Gilles s’est dit : "Je vais en construire une!".

Dans le quartier, la maison hantée des Sauvé attire de plus en plus de curieux. L’an dernier, entre 5000 et 6000 vi‐ siteurs s’y sont rendus, es‐ timent les propriétai­res des lieux.

Le couple veut donc mettre cette popularité au service d’une bonne cause en demandant aux visiteurs un don pour le Centre hospitalie­r pour enfants de l’est de l’On‐ tario (CHEO). Nos filles en ont bénéficié. C’est un service cinq étoiles "plus plus", témoigne Suzie David.

On remercie énormément le service, les garde-malades, les docteurs qui étaient làbas. Aujourd’hui, si on peut en donner un peu plus de cette façon-là, on le fait, ajoute Gilles Sauvé Junior.

Les portes de la maison hantée seront ouvertes les 29, 30 et 31 octobre, de 17 h à 21 h.

Avec les informatio­ns de Camille Bourdeau

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