Pleins feux sur les primeurs et la programmation locale du WIFF
Le tapis rouge est déroulé à Windsor pour le Festival in‐ ternational du film de Windsor (WIFF). Voici un tour d'horizon des films lo‐ caux et les exclusivités du festival cette année.
Les cinéphiles de la région ainsi que les amateurs d’his‐ toires locales et d’architecture auront l’occasion de voir en primeur mondiale samedi le documentaire à propos d’un bâtiment incontournable de la ville de Windsor, le Manoir Willistead. Une bâtisse indéta‐ chable de l’histoire du quar‐ tier Walkerville, au sein du‐ quel il trône. L’unique présen‐ tation de Walkerville’s Willis‐ tead manor a lieu en soirée, à 19 h 10 à la salle Pentastar du Théâtre capitol.
Mike Evans, un des arti‐ sans de la région qui a partici‐ pé activement à la fabrication du film, et qui présente égale‐ ment le film A year in the fo‐ rest en tant que réalisateur pendant la semaine, est très enthousiaste quant au film. Il a entre autre fait la recherche d’archives photographiques de l’autre côté de la frontière .
Mike Evans n’en est pas à ses débuts au festival, présent au dernier festival en présen‐ tiel, en 2019, avec le film Fin‐ ding feather hat guy, un per‐ sonnage, sorte de célébrité lo‐ cale, qui n’a pas passé inaper‐ çu dans le paysage de Wind‐ sor au fil des années.
Car c’est l’un des princi‐ paux mandats du festival que de mettre de l’avant les ta‐ lents d’ici, rappelle Vincent Georgie, le directeur et chef de la programmation du festi‐ val.
C’est un festival d’ampleur national avec une riche pro‐ grammation locale. (..) On travaille sur ce festival la 12 mois à l’année, il y a beau‐ coup d’effort la dedans
Vincent Georgie, le direc‐ teur et chef de la programma‐ tion du WIFF
Le long métrage de Mike Evans A year in the forest qui en sera également à sa grande première, est un film construit petit à petit à la suite d’escapade photogra‐ phique et sonore dans la na‐ ture des environs et qui en rapporte la richesse faunique des alentours, entre oiseaux et insectes.
C’était une année épique à photographier, et je me suis finalement mis à filmer de saison en saison. (...) C’est le résultat de cette année-là que l’on voit dans le film.
Mike Evans, réalisateur En terme de programma‐ tion local, la programmation du WIFF mise aussi sur la dif‐ fusion des courts-métrages des artisans de la région avec trois séances de projection pendant le festival.
Et cette année, des courtsmétrages il y en a plus qu’à l'habitude, dit Vincent Geor‐ gie. La prochaine soirée a lieu mercredi 2 novembre au Capi‐ tole ainsi que samedi 5 no‐ vembre.
La jeune actrice originaire de Windsor River Price-Maen‐ paa sera présente au festival pour la présentation du film North of Normal, présenté au TIFF le mois dernier, et qui est en liste pour le prix du film ca‐ nadien du WIFF. Les deux re‐ présentations du film ont lieu ce samedi 29 octobre en dé‐ but d’après-midi à la salle Pentastar du Théâtre Capi‐ tole.
Première canadienne du film Boblo boats : A de‐ troit ferry tale
Le documentaire Boblo Boats : A detroit ferry tale re‐ vient sur les beaux jours et la belle époque des traversiers qui permettait aux résidents des deux rives, canadienne et américaine, des escapades de quelques heures sur l’île Bo‐ blo, un parc d’amusement sur la rivière Détroit. Des souve‐ nirs qui restent fort vivant chez les citoyens d’ici, à pro‐ pos de ce parc fermé en 1993.
Boblo Boats risque d’atti‐ rer beaucoup de spectateurs, souligne Vincent Georgie. Le directeur du festival et chef de la programmation souligne que traditionnellement 25 % de la programmation du WIFF est consacrée aux documen‐ taires, et que cette année, c’est même un petit peu plus.
Le film sera présenté à trois reprises à la salle Pentas‐ tar du Théâtre Capitole pen‐ dant le festival. Le dimanche 30 octobre à 15 h 40, le mardi 1er novembre à 17 h 30 et le dimanche 6 novembre à 11 h 05.