La controverse sur l’ingérence est le résultat d’un malentendu, se défend Brenda Lucki
Le ministre de la Protec‐ tion civile, Bill Blair, et la commissaire de la GRC, Brenda Lucki, ont comparu à nouveau devant le comi‐ té de la Sécurité publique et nationale de la Chambre des communes, lundi après-midi.
Ils ont répété qu’il n’y a eu aucune ingérence politique dans l’enquête sur la tuerie d’avril 2020 en NouvelleÉcosse et ils ont fourni des dé‐ tails sur leurs communica‐ tions après la tragédie.
Brenda Lucki a affirmé que la controverse sur l’ingérence gouvernementale lors de l’en‐ quête sur la tuerie de Porta‐ pique est le résultat d’un mal‐ entendu entre elle et ses su‐ bordonnés.
Je veux clarifier que je n’ai jamais été en colère, a-t-elle déclaré, en référence à la réunion controversée avec ses subordonnés du 28 avril 2020, une réunion en‐ registrée par un des partici‐ pants.
Dans l’enregistrement, Brenda Lucki dit qu’elle est frustrée que la GRC n’ait pas dévoilé les informations sur les armes utilisées par le tueur de Portapique, qui avait fait 22 morts, neuf jours plus tôt, en Nouvelle-Écosse.
Le nombre et le type d’armes utilisées n’auraient pas compromis l’enquête, a-telle dit devant les députés, lundi.
Des députés lui ont alors demandé pourquoi, dans l’en‐ registrement téléphonique, on l’entend vanter le projet de loi des libéraux sur le contrôle des armes à feu.
C’était tout le temps aux nouvelles donc je rappelais le contexte à mes subordonnés, a alors expliqué Brenda Lucki.
Le ministre Bill Blair a quant à lui répété qu’il n’a ni instruit ni suggéré à la GRC de rendre publiques les informa‐ tions sur les armes du tueur.
Pour lui, la décision est ve‐ nue de la commissaire ellemême.
D’après le reportage d’Adrien Blanc