Vers une augmentation salariale des enseignants de la ColombieBritannique
Après plus de six mois de négociations, le gouverne‐ ment de la Colombie-Bri‐ tannique et la Fédération des enseignants de la pro‐ vince sont parvenus à une entente qui vise à valoriser le salaire de la profession. Environ 49 000 enseignants syndiqués sont concernés.
Selon les conditions de cet accord de principe, un ensei‐ gnant au sommet des grilles salariales pourrait gagner entre 10 000 et 13 000 $ sup‐ plémentaires par an.
Pour un nouvel ensei‐ gnant, l’augmentation sala‐ riale serait plutôt de 6000 à 8000 $ par année.
Selon le président de la Fé‐ dération des enseignants de la Colombie-Britannique, Clint Johnston, cette entente ferait passer les enseignants de la province de la catégorie d’en‐ seignants parmi les moins bien payés au Canada à parmi ceux les mieux payés.
Pour la toute première fois, les enseignants expéri‐ mentés de la Colombie-Bri‐ tannique franchiront le seuil des 100 000 $ par année , ajoute-t-il.
Ce qui nous rapproche, voire dépasse le salaire des enseignants de Calgary et de Toronto
Des enseignants en proie à des difficultés fi‐ nancières
Cette potentielle augmen‐ tation de salaire est vue d’un bon oeil par des membres de la profession, victime elle aus‐ si de l’inflation et des effets de la pandémie.
De plus en plus de gens ont recours aux banques ali‐ mentaires, et les enseignants ne sont pas épargnés, affirme
Annie Ohana, une gnante à Surrey.
En plus des augmenta‐ tions de salaire, la nouvelle entente devrait offrir aux en‐ seignants de meilleures pres‐ tations de santé et de congés maternité, ou encore dix mi‐
ensei‐ nutes supplémentaires de temps de préparation pour les enseignants du primaire.
L’accord doit encore être ratifié. Un vote est prévu entre le 16 et le 18 novembre.
Avec des informations d’Adjata Camara