La courte escale du USS Gerald R. Ford à Halifax fait jaser
L'immense porte-avions américain a fait tourner plus d’une tête au port d’Halifax en fin de se‐ maine. Certains ont même pu monter à bord du navire USS Gerald R. Ford.
La marine américaine a or‐ ganisé une réception samedi pour près de 200 invités.
Il y avait de nombreux re‐ présentants militaires et poli‐ tiques.
Parmi eux, des députés provinciaux, dont le ministre des Affaires acadiennes et de la Francophonie, Colton Leb‐ Banc, qui a tenu a souhaiter la bienvenue à l'équipage améri‐ cain.
Certains représentants in‐ ternationaux sont aussi mon‐ tés à bord, dont le consul ho‐ noraire de France à Halifax, Robert-Yves Mazerolle.
On n’a pas pu aller se pro‐ mener un peu partout comme on aurait pu le pen‐ ser, mais c’était quand même très impressionnant, admet M. Mazerolle.
Il explique que la plupart des invités ont participé à une rencontre à l’intérieur du han‐ gar principal.
Il y avait plusieurs F-18, ainsi que des pilotes présents pour converser et expliquer le fonctionnement du navire.
C’est un navire flambant neuf et Halifax est le premier port qu’il visite, constate Ro‐ bert-Yves Mazerolle, qui est aussi un ancien membre de la Marine royale canadienne.
Donc, il y a un côté symbo‐ lique parce que le Canada est un allié important des ÉtatsUnis.
Le porte-avions et son es‐ corte formée de plusieurs na‐ vires militaires ont quitté leur port d’attache de Norfolk, en Virginie, le 4 octobre pour par‐ ticiper à une série d’exercices militaires.
En tout temps, des navires s'entraînent entre eux pour faire en sorte que si, à un mo‐ ment donné, une situation opérationnelle nécessite des combats, eh bien, ces diffé‐ rents pays-là sauront com‐ ment travailler ensemble, ex‐ plique Robert-Yves Mazerolle.
Le navire, qui a couté plus de 13 milliards $US, est le pre‐ mier d’une nouvelle catégorie de transporteurs Ford.
Il peut accueillir une plus grande variété d’avions et faire décoller des appareils à l'aide d'un système électro‐ magnétique. Cette nouvelle technologie a connu certains problèmes techniques, mais elle remplace maintenant les catapultes à vapeur utilisées sur la plupart des porteavions.
Certaines personnes ont signifié leur désaccord quant à cette visite de l'imposant navire de guerre américain, mais la plupart des gens ont surtout été impressionnés par ses dimensions.
On peut en penser ce qu’on en veut, mais au fond, moi, je trouve que c’est une bonne chose qu’on garde la relation en santé avec nos voisins, lance le consul hono‐ raire de France à Halifax.
Le groupe aéronaval du Gerald R. Ford poursuit main‐ tenant son déploiement dans l'océan Atlantique pour de la formation et des opérations aux côtés des alliés et des par‐ tenaires de l'OTAN.
Avec les informations de l'émission La mouvée