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La minière Glencore veut un nouveau haut fourneau à Sudbury

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Le géant du secteur minier Glencore compte investir plus de 100 M$ dans la constructi­on d’un nouveau haut fourneau pour sa fon‐ derie sudburoise.

Le haut fourneau élec‐ trique utilisé actuelleme­nt date de 1978. C’est l'un des plus anciens hauts fourneaux du genre au monde, rappelle Peter Xavier, le vice-président des installati­ons de nickel in‐ tégrées de Glencore à Sudbu‐ ry, dans le Nord de l'Ontario.

Les hauts fourneaux sont une partie importante des ac‐ tivités d’une fonderie. Ils per‐ mettent de chauffer le mine‐ rai afin de séparer la matte de nickel et de cuivre des scories, un résidu minier.

M. Xavier explique que le haut fourneau utilisé par Glencore depuis plus de qua‐ rante ans fonctionne tou‐ jours, mais qu’il est en fin de vie. À un certain moment, on ne peut plus continuer de ré‐ parer et reconstrui­re, parce qu’il devient de plus en plus difficile de maintenir le point de raccordeme­nt entre les murs et la plaque de soutien.

Des travaux de rénovation majeurs ont été effectués en 2015, mais le moment est ve‐ nu de remplacer le haut four‐ neau électrique entièremen­t, ajoute Peter Xavier.

Selon lui, Glencore a deux options pour construire cette nouvelle installati­on. La mi‐ nière pourrait utiliser l’empla‐ cement de l’ancien haut four‐ neau qui a été déclassé dans les années 90, ce qui permet‐ trait à l’entreprise de conti‐ nuer de faire fonctionne­r son fourneau actuel en attendant d’en construire un nouveau.

Mais cette option serait coûteuse, affirme M. Xavier. Il faudrait bâtir certains sys‐ tèmes, comme la ventilatio­n et l’électricit­é, en double.

L’autre option serait de dé‐ molir et reconstrui­re à l’em‐ placement actuel du haut fourneau. Or, cette option comporte également des désavantag­es, notamment, que les installati­ons de nickel intégrées de Glencore à Sud‐ bury devraient fonctionne­r sans haut fourneau pendant une certaine période.

Une conséquenc­e qui ne serait pas particuliè­rement désastreus­e pour l’économie sudburoise, puisque Glencore compte diminuer ses activités à Sudbury entre 2025 et 2026 afin de se concentrer sur son projet d’extraction minière en profondeur à Onaping, à une quarantain­e de kilomètres au nord-ouest de leur fonderie.

Avec les informatio­ns de Markus Schwabe de CBC News

Les préposés aux télécom‐ munication­s ont des quarts de travail de 12 heures ou de 9 heures, selon le centre dans lequel ils travaillen­t. Générale‐ ment, les répartiteu­rs sont re‐ crutés dans les écoles de po‐ lice.

Du TSO ça n’existe pas seulement en santé, dit-elle. Ça existe aussi pour nos pré‐ posés en télécommun­ica‐ tions.

Nathalie Garvin, vice-prési‐ dente du syndicat de la fonc‐ tion publique et parapubliq­ue du Québec

En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, la vice-pré‐ sidente du syndicat Nathalie Garvin, qui est également une ancienne répartitri­ce, a expli‐ qué que des employés de la relève sont souvent obligés de rester en poste après leur quart de travail. Certains ré‐ partiteurs travaillen­t donc 18 heures d’affilée.

Quand tu as fait 9 heures et qu’on te demande d’en re‐ faire un autre, c’est lourd. Le niveau d’alerte baisse et on met en danger les policiers sur le terrain. On est leur par‐ tenaire car on est leurs yeux sur le terrain.

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La colère gronde chez les répartiteu­rs de la SQ

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