Le Festival du cinéma attire plusieurs jeunes cinéphiles à Rouyn-Noranda
C'était le grand retour du visionnement en présen‐ tiel pour les jeunes lors de la 41e édition du Festival du cinéma international de l’Abitibi-Témisca‐
Les élèves d'écoles pri‐ maires des quatre coins de la région ont été parmi les pre‐ miers à visionner sept nou‐ veaux courts-métrages d'ani‐ mation, au Cinéma Para‐ mount de Rouyn-Noranda. Une expérience qui en a fait sourire plus d'un.
On a beaucoup aimé les films, c’était très drôle, lance un jeune garçon rencontré sur place. J’ai adoré la sortie , ajoute l’une de ses camarades de classe.
Le comité responsable de l'organisation a quant à lui mis les bouchées doubles pour assurer le bon déroule‐ ment de l'événement.
Un travail qui en valait bien la peine, selon le coor‐ donnateur du volet jeunesse du festival, Guillaume Alain.
On est ravis de les ac‐ cueillir, surtout que le public jeunesse est un public au‐ thentique. Quand ça rigole, ça rigole très fort. Ça fait un bien fou!, raconte-t-il.
Des films qui ne passent pas inaperçus
Pour sa part, le réalisateur Benoit Therriault se réjouit de pouvoir finalement présenter son court-métrage Canary en salle.
Je pense que c'est le plus grand honneur qu'on ne peut pas avoir, parce qu'à la base, on fait le film pour eux.
Benoit Therriault
L'oeuvre de M. Therriault, co-réalisée par Pierre-Hugues Dallaire, totalise 12 minutes. Le tout a cependant nécessité plus de 18 mois de travail.
Ça a été très long, mais je suis vraiment heureux du ré‐ sultat. Notre court-métrage a fait le tour du monde. Je re‐ viens d’un voyage en France, je suis allé en Italie. On a même gagné un prix au Qa‐ tar, souligne-t-il.
Le rideau tombera sur le
Festival du cinéma internatio‐ nal de l'Abitibi-Témiscamingue ce jeudi, en fin de soirée. Une édition qui dépasse les at‐ tentes, selon les organisa‐ teurs.