Le syndicat des employés de soutien appelle Doug Ford au silence médiatique
Le syndicat représentant 55 000 employés de soutien dans les écoles en Ontario dit qu'il se restreindra de commenter publiquement les négociations contrac‐ tuelles, incitant le gouver‐ nement Ford à faire de même.
Ces secrétaires, aides-en‐ seignants et concierges, no‐ tamment, ont mis fin à leur grève de deux jours et sont retournés à la table des négo‐ ciations mardi.
Ils ont accepté l'offre du premier ministre Doug Ford de suspendre le débrayage en échange de la promesse du gouvernement d'annuler sa loi spéciale qui leur imposait un contrat de travail de quatre ans.
Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui les représente, affirme qu'il maintiendra désormais le si‐ lence médiatique, afin de ne pas perturber les pourparlers qui se poursuivent avec l'aide d'un médiateur.
Mardi, le premier ministre Ford avait affirmé que la pro‐ vince avait une offre « amélio‐ rée » pour les syndiqués.
Sans donner de détails, M. Ford a commenté à nouveau les négociations mercredi, en disant que le gouvernement allait aider en particulier les travailleurs de l'éducation les moins bien payés.
Le bureau du premier mi‐ nistre n'a pas réagi pour l'ins‐ tant à notre demande de commentaire sur un possible embargo médiatique relative‐ ment aux négociations.
Salaires
Les deux parties ne s'en‐ tendent pas entre autres sur la question des hausses de sa‐ laire.
La loi spéciale limitait les augmentations à 2,5 % par année pour les employés de soutien gagnant moins de 43 000 $ et à 1,5 % pour les autres.
Le SCFP réclame un taux unique pour tous ses membres et environ 6 % d'augmentation par année, selon les commentaires du syndicat sur sa dernière contre-offre avant le début de la grève.
Plus tôt cette semaine, le SCFP a démenti les rumeurs selon lesquelles le gouverne‐ ment lui avait offert des aug‐ mentations de 3,5 % pour ses membres les moins bien payés et de 2 % pour les autres.