Le gouvernement de Dennis King rejette une motion demandant une enquête publique sur Fiona
L’opposition officielle, à l’Île-du-Prince-Édouard, a déposé mercredi une mo‐ tion proposant une en‐ quête publique sur l’inter‐ vention gouvernementale lors du passage de la tem‐ pête post-tropicale Fiona. Le gouvernement progres‐ siste-conservateur a voté contre la proposition.
Le premier ministre Dennis King a par contre affirmé mer‐ credi qu'un examen complet doit aura lieu, mais que la pro‐ vince est toujours en mode nettoyage et que son cabinet prendra bientôt une décision sur la forme que prendra de cet examen.
La tempête post-tropicale Fiona a frappé les provinces de l’Atlantique le 23 sep‐ tembre. L’ensemble de l’île s’est alors retrouvé plongé dans le noir. Des citoyens ont été laissés sans courant pen‐ dant trois semaines.
Des foyers de soins du gouvernement provincial ont été sans électricité pendant 12 jours. Certains n’avaient pas de générateur, ce que le gouvernement a promis de changer.
Le Parti vert a déposé la motion. Les libéraux l’ont ap‐ puyé. Cependant, son titre – Condamnation de la réponse du gouvernement à Fiona – a fait en sorte qu’elle n’était pas très susceptible de recevoir l’appui du gouvernement pro‐ gressiste-conservateur.
Si elle avait été adoptée, la motion aurait exhorté le gou‐ vernement provincial à lancer immédiatement une enquête publique sur la réponse gou‐ vernementale face à la tem‐ pête afin qu’un compte rendu soit dressé et que des leçons puissent être tirées au cas où un événement météorolo‐ gique similaire se produirait.
Même si la motion a été défaite à l’Assemblée législa‐ tive, le gouvernement provin‐ cial pourrait toujours choisir d’aller de l’avant et lancer une enquête publique.
Après le passage de la tem‐ pête Dorian en 2019, le gou‐ vernement de Dennis King a commandé un rapport au‐ près d’une firme du secteur privé, Calian Emergency Ma‐ nagement Solutions.
Selon le chef du Parti vert, Peter Bevan-Baker, ce genre de rapport est trop limité et n’a pas permis au gouverne‐ ment d’apprendre ce qu’il au‐ rait dû faire.
Celui qui a déposé la mo‐ tion réclamant une enquête publique croit que cette op‐ tion permettrait d’obtenir plus de réponses, notamment des compagnies de télécom‐ munication.
Le libéral Gord McNeilly est du même avis. Pour lui, une enquête publique per‐ mettrait de savoir comment Fiona a affecté les insulaires.
Avec des informations de CBC