Grève à l’usine de Damabois à Cap-Chat
Les 14 employés de l'usine Bois Chic-Chocs de CapChat sont en grève géné‐ rale illimitée depuis ven‐ dredi dernier.
La convention collective des 14 employés est échue depuis 2021.
Les travailleurs, notam‐ ment des journaliers et des opérateurs de machinerie lourde, ont d'ailleurs manifes‐ té, jeudi matin, devant les ins‐ tallations appartenant au Groupe Damabois.
Selon le syndicat Unifor, la partie patronale a déposé une offre finale jeudi dernier dans le cadre des négociations en vue du renouvellement du contrat de travail.
La proposition a été reje‐ tée à 95 % par les syndiqués le soir même. Ils ont déclenché une grève générale illimitée le lendemain matin.
Sans préciser l'ensemble des revendications syndicales, le représentant national d'Unifor, Martin Dugas, ex‐ plique que les syndiqués veulent surtout obtenir la pa‐ rité salariale avec les tra‐ vailleurs des autres usines de sciage de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent. Mais on n’est pas là, la proposition de l’employeur fait en sorte que l’on conserve une distance avec les autres usines qui font le même produit.
Unifor mentionne avoir déposé une contre-offre sa‐ medi dernier et ajoute que la balle est désormais dans le camp de l'employeur.
Selon Martin Dugas, les deux parties communiquent toujours entre elles.
Un conciliateur a été nom‐ mé dans ce dossier.
Le Groupe Damabois a re‐ çu l'an dernier une aide finan‐ cière de près de 10,4 millions de dollars pour moderniser l'usine Bois Chic-Chocs à CapChat qui fabrique du bois de palettes. Le coût global du projet était alors évalué à 16,4 millions de dollars.
Avec les informations de Roxanne Langlois