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Des traitement­s par anticorps pour freiner les cas de VRS chez les bébés manitobain­s

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Le Manitoba connaît une augmentati­on de cas du vi‐ rus respiratoi­re syncytial (VRS) au tout début de cette saison de rhume et de grippe. Le programme visant à protéger les bébés et les tout-petits, qui risquent d'être les plus ma‐ lades s'ils sont infectés, a débuté tôt cette année.

Le programme de prophy‐ laxie du VRS de la province fournit des traitement­s par anticorps tout au long de la saison du VRS, selon le Dr Aa‐ ron Chiu, directeur médical du programme et néonatolog­iste à l'Hôpital pour enfants de Winnipeg.

Quand nous sommes confrontés à un virus du rhume, nous créons des anti‐ corps pour le combattre la prochaine fois, ou même pour combattre l'infection en cours, explique-t-il.

Le Dr Chiu précise qu'avec ce produit, l'anticorps que nous fabriquons normale‐ ment, nous le donnons aux bébés pour qu'ils aient une certaine protection naturelle contre ce virus.

Le VRS est un virus qui af‐ fecte les petites voies respira‐ toires des poumons. Les symptômes peuvent inclure la toux, l'écoulement nasal, la fièvre et la perte d'appétit, et il peut également toucher la respiratio­n. Dans les cas graves, il peut entraîner une hospitalis­ation.

Nous avons beaucoup d'enfants un peu plus âgés, qui ne devraient pas être aus‐ si malades à cause du VRS, et qui présentent beaucoup plus de symptômes nécessitan­t des soins hospitalie­rs, des soins d'urgence, ajoute le mé‐ decin.

Beaucoup n'ont pas d'anti‐ corps parce qu'ils n'ont pas été infectés pendant la pé‐ riode de restrictio­n de la pan‐ démie.

Dr Aaron Chiu, directeur médical du programme et néonatolog­iste à l'Hôpital pour enfants de Winnipeg

Le virus circule plus tôt que d’habitude

Nous commençons habi‐ tuellement à voir [les cas de

VRS] vers la fin novembre, dé‐ but décembre, et nos col‐ lègues à travers le pays disent déjà qu'ils voient des cas de VRS plus régulièrem­ent, dé‐ clare le Dr Chiu.

Au cours de la période de quatre mois se terminant le 31 octobre, l'Hôpital pour en‐ fants de Winnipeg a vu un nombre d'enfants atteints du VRS supérieur à la normale pour cette période de l'année, confirme un porte-parole de

Soins communs Manitoba.

Cela inclut 48 cas en oc‐ tobre, dont 14 ont dû être hospitalis­és.

Environ 1000 jeunes en‐ fants sont orientés vers le programme chaque année au Manitoba, et environ 300 bébés et bambins ré‐ pondent aux critères du trai‐ tement, précise le porte-pa‐ role de l'organisme qui plani‐ fie et coordonne l’intégratio­n des services de santé préven‐ tifs et cliniques partout au Manitoba.

Soins communs souligne que jusqu'à présent, ce moisci, une moyenne quotidienn­e de 180,5 patients a visité le service des urgences de l'Hô‐ pital pour enfants, ce qui re‐ présente une augmentati­on de près de 24 % par rapport au mois d'octobre.

La majorité des doses du traitement sont administré­es dans les hôpitaux et les cli‐ niques de Winnipeg, mais 30 % sont administré­es à l'ex‐ térieur de Winnipeg par des médecins de famille et des in‐ firmières de santé publique en milieu rural, mentionne le Dr Chiu.

De nombreux symptômes courants du rhume et de la grippe peuvent être soignés à la maison en se reposant et en buvant des liquides. Ce‐ pendant, les enfants qui ont de la difficulté à respirer, qui ne peuvent pas absorber de liquides ou qui sont extrê‐ mement fatigués doivent se rendre à la salle d'urgence la plus proche, tient à préciser le porte-parole de Soins com‐ muns.

Avec les informatio­ns de Alana Cole

céramiste crie

Voir ces oeuvres de Kent Monkman a finalement per‐ mis à Solange Roy de mieux se positionne­r en tant qu’ar‐ tiste crie.

J’ai trouvé ma voie d’ar‐ tiste… j'aime faire des gâteaux [en céramique], mais en tant qu’artiste crie, je veux vrai‐ ment trouver comment m’adresser à ces problèmes et à ces sentiments auxquels je suis confrontée présente‐ ment, précise-t-elle.

L’art est aussi un moyen pour Solange Roy de se re‐ connecter à son histoire.

Kent Monkman est de Fi‐ sher River au Manitoba et c’est là aussi d'où je viens. Voir un peu plus de son travail m’a inspiré une ligne de projets que je vais commencer l’an‐ née prochaine, plus sur le thème cri. Je vais changer un peu ce que je fais, je crois, rap‐ porte Solange Roy.

C’est plus un projet pour me mettre dans la peau de ma famille.

Solange Roy, artiste céra‐ miste crie

Je vais faire plus de re‐ cherches à ce sujet et aller vi‐ siter Fisher River avec ma fa‐ mille, car je ne suis jamais al‐ lée là-bas. Je suis adoptée et je n’ai jamais trop connu ma fa‐ mille en tant que Crie, confie l’artiste.

L’exposition de BMO 1 st Art est présentée jusqu’au 19 novembre à l’Université de Toronto.

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