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François Pruneau, danseur et chorégraph­e pour un film de Netflix

- Josée Bourassa

La carrière du danseur et chorégraph­e de Trois-Ri‐ vières François Pruneau vient de franchir une autre étape. Le géant Netflix a fait appel à ses services pour le film Slumberlan­d

(La petite Nemo monde des rêves

et

le

en fran‐ çais) qui sortira le 18 no‐ vembre.

Le film fantastiqu­e qui met en vedette Jason Momoa et Marlow Barkley raconte l’his‐ toire d’une petite fille qui part à la découverte d’un monde onirique avec un hors-la-loi excentriqu­e. Elle espère revoir son père défunt.

Pour une des scènes du film, Netflix a embauché la chorégraph­e Melissa Mitro qui est une amie de longue date de François Pruneau. Il raconte qu’ils se sont connus sur le plateau de l’émission de télé So you think you can dance en 2011. On s’est tou‐ jours suivi dans nos carrières, on a soit collaboré ensemble, soit rencontré à Los Angeles. On s’est supportés l’un et l’autre. On a aussi travaillé sur Mira quién baïla à Miami en tant que chorégraph­e et dan‐ seur également. Et puis là, sur sur ce projet, Melissa avait be‐ soin d’un assistant choré‐ graphe.

C’est ainsi que François Pruneau s’est retrouvé pour la première fois, sur un plateau de cinéma, en pleine pandé‐ mie. Ça a été tout un beau processus. On a filmé ça à To‐ ronto, en plein milieu de la pandémie. Avec ça, ça a ame‐ né son lot de difficulté­s pour la production. Il raconte que l’esprit d’équipe était excep‐ tionnel compte tenu du fait que peu de danseurs pou‐ vaient travailler à ce moment.

Il n’a que des éloges au su‐ jet des comédiens avec qui il a travaillé, dont Jason Momoa qui était très drôle et très fin avec Mélissa et moi. Il raconte que celui qui a personnifi­é Aquaman était totalement à l’opposé de ses rôles habi‐ tuels. La danse, c'est pas dans quoi il est spécialist­e. Mais il s’est vraiment, vraiment bien débrouillé. C’est même sur‐ prenant de le voir aller.

On pourra même voir François Pruneau dans le film puisqu’au moment du tour‐ nage, en raison des restric‐ tions sanitaires, la production a dû restreindr­e au maximum le nombre de personnes sur le plateau. En plus de ses ta‐ lents de chorégraph­e, il a pu mettre à profit ses talents de danseur.

Chorégraph­e pour le pe‐ tit écran

Le Trifluvien est en de‐ mande sur les plateaux de té‐ lé depuis plusieurs années. Il oeuvre actuelleme­nt comme chorégraph­e pour les émis‐ sions Chanteurs masqués et Révolution. Il raconte que le travail pour le film est très dif‐ férent de la télévision. Pour Chanteurs masqués on doit travailler avec les accessoi‐ ristes. Dans un film, fallait pas‐ ser par l’histoire. On avait vrai‐ ment toute une descriptio­n de la scène. Fallait vraiment s’adapter à ça.

Le danseur et chorégraph­e souhaite que cette première expérience cinématogr­a‐ phique ne soit pas la dernière. Il compte poursuivre son dé‐ veloppemen­t en tant que chorégraph­e pour les années à venir. J’adore tout ce qui est de travailler avec les films, les émissions de télévision. Je pense que c’est juste un dé‐ but pour moi.

À écouter :

François Pruneau prépare un nouveau spectacle pour le Festival DansEncore L'expé‐ rience d'un chorégraph­e tri‐ fluvien aux Dieux de la danse

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