Radio-Canada Info

Un robot pour assister les serveuses dans un restaurant d’Amos

- Martin Guindon

Des restaurate­urs de l'Abi‐ tibi-Témiscamin­gue com‐ mencent à faire appel à des robots pour assister les serveuses dans leur travail.

C’est le cas au restaurant Mikes d’Amos, où la présence d’un tel appareil automatisé suscite beaucoup de curiosité et d’intérêt auprès des clients, jeunes et moins jeunes, de‐ puis une semaine. Ayant des allures félines, il réagit aux ca‐ resses du personnel ou des enfants en miaulant! Il peut aussi chanter Joyeux anniver‐ saire!, mais il est surtout là pour aider au service.

Avec la pénurie de maind'oeuvre, le manque quotidien de serveuses, on cherchait une solution pour supporter le personnel à l’avant. Après plusieurs mois de recherche, on a vu qu’il y avait d’autres restaurant­s au Québec qui avaient acquis un tel robot. On s’est informé auprès des autres restaurate­urs et l’idée du robot venait nous cher‐ cher à 100 % dans l’optique qu’on voulait aider les ser‐ veuses, explique le directeur général de l'établissem­ent, Philippe Guertin.

Donc, le robot n’est là pour prendre la place d’aucun em‐ ployé. Il s’inscrit plutôt dans un plan d’investisse­ment de plusieurs dizaines de milliers de dollars visant à alléger leur charge de travail, assure M. Guertin.

Ça aide les serveuses. Au lieu de faire trois aller-retour à une table, ça permet à la ser‐ veuse de faire un seul aller-re‐ tour. Par exemple, on peut mettre de 8 à 10 assiettes dans le robot et la serveuse peut le suivre ou le devancer avec les autres assiettes pour combler la table.

Philippe Guertin, directeur

général du restautant Mikes d'Amos

Tout le personnel est en‐ chanté de cela. Ça donne un bon coup de main, surtout dans les grosses périodes où la salle est pleine, ajoute-t-il. Quelqu’un dans l’aire de ser‐ vices peut envoyer les as‐ siettes aux tables avec le ro‐ bot, ce qui permet à la ser‐ veuse de donner une meilleure chaleur humaine aux clients, indique M. Guer‐ tin.

Un très bon coup de main

Dès son arrivée au restau‐ rant, le robot a été program‐ mé avec le plan de la salle, ce qui lui permet de se rendre seul aux tables, ou encore d’apporter la vaisselle sale à la plonge. Un oeil magique lui permet d’éviter les obstacles et il invite les clients à lui cé‐ der le passage.

La serveuse Shelsea Cham‐ pion a appris rapidement à apprécier son nouveau col‐ lègue automatisé, que le per‐ sonnel sera bientôt appelé à baptiser.

J’ai juste à sélectionn­er la table à laquelle je veux l’en‐ voyer. Je peux lui dire d’appor‐ ter le plateau 1 à la table 10 et le plateau 2 à la table 15. Je vais mettre toutes les as‐ siettes sur les bons plateaux. Et il va savoir exactement où aller. Ça donne un bon coup de main. Au lieu de faire six voyages à la plonge, je peux tout mettre dedans et il s’en va tout seul. Je peux l’envoyer à une table pendant que je prends une autre commande, fait-elle valoir.

Soulignons que le restau‐ rant de l’Hôtel Forestel de Vald’Or possède pour sa part deux robots comme celui du Mikes d’Amos.

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