Le centre de ski Mont-Sainte-Anne n’est pas à vendre
Après avoir reçu une offre d’achat du Groupe Le Mas‐ sif en septembre, la direc‐ tion du Mont-Sainte-Anne fait valoir qu’elle n’a pas l’intention de se départir de la montagne.
L’entreprise propriétaire, Resorts of the Canadian Ro‐ ckies (RCR), est également propriétaire de la station Sto‐ neham. En dépit des diverses informations qui circulent au sujet de nos deux montagnes […], nous souhaitons égale‐ ment réitérer qu'aucun de nos actifs ne sont à vendre, peut-on lire dans la plus ré‐ cente communication en‐ voyée aux abonnés à l’ap‐ proche de la saison de ski.
Le porte-parole de la coali‐ tion Avenir Mont-Sainte-Anne n’est pas surpris de cette dé‐ claration. Des négociations, ça ne se fait pas en public. Ça se fait derrière les rideaux, ana‐ lyse l’homme d’affaires Mario Bédard.
La coalition demande à ce que des investissements im‐ portants soient réalisés. La ré‐ putation du Mont-SainteAnne a été mise à mal ces der‐ nières années en raison du manque de fiabilité de ses in‐ frastructures. Les télécabines ont connu plusieurs ratés, dont un arrêt brusque qui a fait 21 blessés en 2020.
Le passé est garant du fu‐ tur comme on dit. Ça fait 30 ans que RCR a le MontSainte-Anne et ils n'investisse‐ ment pas. Même si on entend qu'ils vont faire des investis‐ sements, ils ne l'ont jamais fait.
Mario Bédard, porte-pa‐ role de la coalition Avenir Mont-Sainte-Anne
Il faut que ce soit déve‐ loppé
La coalition Avenir MontSainte-Anne est donc ravie de voir qu’un groupe d’investis‐ seurs québécois, piloté par Daniel Gauthier, souhaite mettre la main sur le MontSainte-Anne.
Mario Bédard rappelle que sa coalition ne milite pas pour un changement de proprié‐ taire, mais seulement pour un meilleur aménagement des lieux. Tout ce que le monde veut au Mont-Sainte-Anne, c'est que ce joyau-là soit en‐ tretenu et développé. Tous les sports extérieurs sont de plus en plus populaires, il faut que ce soit développé.
La coalition Avenir MontSainte-Anne espère obtenir bientôt une rencontre avec le nouveau ministre respon‐ sable de la région. Au cabinet de Jonatan Julien, on ne ferme pas la porte à une rencontre, mais le ministre doit d’abord prendre connaissance du dos‐ sier.
Avec les informations de Magalie Masson