La rupture du service d’obstétrique de l’hôpital de Sainte-Anne-des-Monts perdure
Il s’agit d’une troisième pro‐ longation du bris de service qui avait initialement été annoncé le 12 octobre der‐ nier, en raison d’un manque de main-d’oeuvre lié à des « absences impré‐ vues et diverses » . Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) avait annoncé à ce mo‐ ment-là une découverture d’une semaine pour en‐ suite la prolonger au 10 no‐ vembre.
Si rien ne change encore, le
CISSS de la Gaspésie confirme que le département d’obsté‐ trique de l’hôpital de SainteAnne-des-Monts ne repren‐ dra pas son service avant le début du mois de décembre.
Il y avait des personnes absentes, on pensait qu’elles pouvaient revenir un peu plus tôt, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Dans le but d’offrir un service sécuritaire, on a choisi de poursuivre avec cette rupture , explique le porte-parole du CISSS de la Gaspésie, Lou Landry.
Il assure que le plan de contingence reste le même. Les futures mamans conti‐ nueront d’être redirigées vers l’hôpital de Matane, à une heure de route de SainteAnne-des-Monts, durant la découverture.
Les femmes qui sont à 36 semaines et plus ont été informées de la situation indi‐ viduellement pour assurer un service adéquat vu la situa‐ tion, assure M. Landry.
Le réseau de la santé ré‐ gional réitère son souhait de rouvrir le service d’obsté‐ trique de façon sécuritaire et pérenne .
On n’a pas de boule de cristal pour la suite et on a des défis de ressources hu‐ maines dans plusieurs sec‐ teurs, mais on espère vrai‐ ment que le service d’obsté‐ trique soit de retour au début du mois de décembre, in‐ dique Lou Landry.
Le maire de Sainte-Annedes-Monts, Simon Deschênes, se fait rassurant. Il a bon es‐ poir que des solutions seront trouvées pour rétablir ce ser‐ vice de façon durable.
Les solutions sont présen‐ tement sur la table et sont en‐ clenchées, donc je ne suis pas encore alarmiste et il ne faut pas être alarmiste, parce que c’est une situation tempo‐ raire, pense-t-il.
Selon M. Deschênes, la prolongation de cette rupture de service était envisageable et il estime qu'il s’agit du meilleur scénario dans les cir‐ constances.
On ne peut pas se per‐ mettre d’ouvrir le service d’obstétrique pour deux jours, ensuite le fermer deux jours, le rouvrir pour une semaine et le refermer deux semaines, croit M. Des‐ chênes.
Lorsqu’on va relancer le service d’obstétrique à SainteAnne-des-Monts, ce sera pour les prochaines années, pas pour les prochains jours.
Simon Deschênes, maire de Sainte-Anne-des-Monts
De son côté, le député de Gaspé, Stéphane Sainte-Croix, dit être au fait de la situation et être en contact avec le CISSS pour travailler sur les solutions qui permettront de pérenniser durablement le service d’obstétrique en Haute-Gaspésie.