Le ballet de l’Opéra national de Paris depuis votre salon
Grâce à sa plateforme nu‐ mérique Digidanse/Digi‐ dance, DanceHouse pré‐ sente d’ici le 27 novembre Play, le premier spectacle créé par le chorégraphe suédois de renom Alexan‐ der Ekman pour le ballet de l’Opéra national de Paris.
Ce spectacle-événement, produit pour la première fois en 2017 au Palais Garnier, avait été présenté à guichets fermés lors de ses 25 repré‐ sentations dans la Ville Lu‐ mière.
Le spectacle, alors capté sur vidéo et maintenant pré‐ senté sur la plateforme numé‐ rique du diffuseur vancouvé‐ rois DanceHouse, propose un retour à l’univers ludique de l’enfance en alliant danse, théâtre, musique et chant.
C'est une production que j'ai eu la chance de voir en personne, confie Sabine Rouques, directrice des rela‐ tions avec l'auditoire à Dance‐ House.
Je dois dire que je n'ai ja‐ mais vu quelque chose de pa‐ reil à l'Opéra de Paris!
Sabine Rouques, directrice des relations avec l'auditoire à DanceHouse
Play transforme le Palais Garnier historique en un ter‐ rain de jeu éblouissant où 36 danseurs se meuvent d'une manière structurée ou encore en improvisant avec les divers éléments du décor, dont quelque 40 000 balles vertes qui tombent du pla‐ fond.
Ekman [le chorégraphe] a une passion pour le jeu, ex‐ plique Sabine Rouques. Lors‐ qu'il a décidé de créer cette pièce, l'idée, c'était d'essayer de faire retrouver non seule‐ ment aux danseurs, mais à nous, les spectateurs, le plaisir de jouer.
Play inaugure la troisième saison de la plateforme vir‐ tuelle de diffusion Digi‐ danse/Digidance.
Fruit d’un partenariat entre quatre diffuseurs ma‐ jeurs en danse contempo‐ raine au Canada, dont le Dan‐ ceHouse de Vancouver, cette plateforme permet de vision‐ ner dans leur intégralité des films de danse de choré‐ graphes les plus en vue du monde.
Plusieurs choses nous ont guidés vers Play, dit Sabine Rouques au sujet du choix de ce spectacle pour la plate‐ forme virtuelle. Après ces an‐ nées de pandémie, avoir une pièce qui puisse amener un peu de joie aux gens, c'était un critère important. Et puis, la qualité du film aussi qui est vraiment exceptionnelle.
Selon Sabine Rouques, DanceHouse profite de la sai‐ son 2022-2023 pour tester sa formule virtuelle, adoptée pendant la pandémie, lui per‐ mettant de présenter des spectacles de grande qualité. Des prestations que l'orga‐ nisme ne pourrait accueillir à Vancouver pour des raisons logistiques ou financières.
On trouve que c'est très complémentaire avec ce qu'on présente sur scène. Mais on se pose honnête‐ ment la question à savoir si les gens sont encore intéres‐ sés, ajoute-t-elle.
Le spectacle Play est dis‐ ponible sur la plateforme nu‐ mérique Digidanse/Digidance au Canada seulement jus‐ qu’au 27 novembre.