L’inclusion au coeur de Lumière sur l’art sur l’avenue Cartier
La photographe d’origine brésilienne Débora Flor signe la huitième mouture de Lumière sur l’art. Les 34 nouveaux abat-jour géants présentent le résul‐ tat d’un travail empreint d’humanisme. Ils mettent en valeur une collabora‐ tion avec une dizaine d’ar‐ tistes du programme Vincent et moi qui soutient des créateurs vivant avec des problématiques de san‐ té mentale depuis 2001.
Au cours d’une dizaine d’ateliers exploratoires menés par Débora Flor en compa‐ gnie des artistes profession‐ nels Hélène Matte, Fanny HLévy et Laurence Petitpas, les artistes de Vincent et moi ont créé diverses images.
Débora Flor a fait appel à différentes techniques an‐ ciennes telles que la camera obscura, le cyanotype, le chi‐ migramme et les ombres chi‐ noises pour traiter et amalga‐ mer ces images de façon har‐ monieuse et poétique.
Les collages numériques qu’on découvre sur les abatjour abordent les thèmes de la migration, de la transforma‐ tion et de la liberté. Pour moi, ça évoque l’idée du change‐ ment de peau, d’une méta‐ morphose, du passage. [...] Je pense que nous sommes tous transformés par ce projet-là. L’idée, c’était d’amener cette transparence, explique Débo‐ ra Flor.
À la lecture des codes QR, les visiteurs pourront en‐ tendre des extraits de textes écrits et livrés par les 11 ar‐ tistes de Vincent et moi qui participent au projet.
Débora Flor est fière de cette réalisation inclusive.
Je voulais mettre les ar‐ tistes de Vincent et moi en va‐ leur dans ce processus-là. Ces été choisie pour ce projet d’envergure dans sa ville d’adoption.
Ces luminaires embléma‐ tiques sur l’avenue Cartier sont présentés par le Musée vée de Lumière sur l'art jus‐ qu’à l’automne 2023.