Un Lévisien aurait planifié une révolution armée en Haïti
Gérald Nicolas, 51 ans, au‐ rait « préparé une activité terroriste visant à renver‐ ser le gouvernement haï‐ tien de M. Jovenel Moïse », selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Il devra faire face à la justice.
L'Équipe intégrée sur la sé‐ curité nationale (EISN) de la GRC a entamé cette enquête en juillet 2021 après avoir reçu des informations du Service de police de la Ville de Lévis.
Le sergent Charles Poirier de la GRC allègue que M. Nico‐ las voulait détrôner le gouver‐ nement en place et son pré‐ sident pour prendre le pou‐ voir.
Le suspect prévoyait exé‐ cuter une révolution armée en Haïti, peut-on lire dans un communiqué de presse de la GRC publié jeudi matin.
Il est allégué que ce der‐ nier aurait pris des actions concrètes, notamment en voyageant en Haïti, afin de fa‐ ciliter l'organisation d'un groupe dont l'intention était de participer à un coup d'État contre l'autorité établie.
Il aurait aussi voyagé en Amérique centrale et en Amé‐ rique du Sud pour recruter, amasser des fonds et faire l’acquisition d’armes pour réa‐ liser son projet.
En liberté
M. Nicolas a été arrêté en novembre 2021. Il a été libéré depuis et le restera au moins jusqu’à sa comparution pré‐ vue au palais de justice de Québec le 1er décembre.
Aucune information ne laisse présager qu'il repré‐ sente un risque pour la popu‐ lation canadienne, précise le sergent Poirier.
Il devrait faire face à trois chefs d'accusation : quitter le Canada pour faciliter une acti‐ vité terroriste, facilitation d'une activité terroriste, four‐ nir des biens à des fins terro‐ ristes.
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tables pour l’Université et ont été éliminés, peut-on lire dans le rapport final.
Mme Lysyk signale que son bureau n’a pas eu accès à suffisamment de renseigne‐ ments pour pouvoir interpré‐ ter la méthode employée pour en arriver audit seuil.
Les informations qu’elle a reçues la laissent conclure que les considérations em‐ ployées reposaient sur des critères très étroits et qu’elles étaient peut-être erronées.
Des programmes phares ou rentables supprimés
Par exemple, les compres‐ sions ne tenaient pas compte de la capacité d’un pro‐ gramme d’obtenir des fonds de recherche futurs, de recru‐ ter des étudiants, de ré‐ pondre aux besoins commu‐ nautaires ou des priorités provinciales, écrit la vérifica‐ trice générale dans son rap‐ port.
Elle illustre ses propos en se servant du programme de sciences environnementales, qui a été supprimé alors que l’établissement l’avait pour‐ tant présenté comme un point fort dans ses deux plus récents plans stratégiques.
Le programme de sagefemme, le seul de langue fran‐ çaise en dehors du Québec, a également été supprimé, ce qui rendait impossible pour bien des étudiantes du pro‐ gramme de [poursuivre] leurs études si elles n’étaient pas en mesure d’étudier en anglais ou de déménager dans le Sud de l’Ontario pour étudier à l’Université McMaster à Ha‐ milton ou à l’Université mé‐ tropolitaine de Toronto, pré‐ cise le rapport.
Et pourtant, selon les ren‐ seignements fournis par l’Uni‐ versité Laurentienne au gou‐ vernement, le programme était en bonne santé finan‐ cière, affichant des excédents variant entre 126 000 $ et 531 000 $ entre 2009 et 2021.
Lors de l’annonce des coupes, l’Université Lauren‐ tienne avait indiqué qu’elle voulait se concentrer sur les programmes les plus [popu‐ laires] afin d’harmoniser da‐ vantage ses ressources finan‐ cières pour veiller à ce que les programmes restants soient adéquatement financés.
Mme Lysyk a aussi répété dans son rapport final que la Laurentienne n'avait pas à se placer sous la protection de la LACC, comme elle l'avait men‐ tionné dans son rapport préli‐ minaire, en avril dernier.
Salaire des hauts diri‐ geants
Selon le rapport, la Lauren‐ tienne aurait enfreint la loi provinciale sur les restrictions salariales visant les employés du secteur parapublic, indem‐ nisant les cadres supérieurs de 389 000 $ de plus que ce que la loi permettait.
Mme Lysyk note aussi que le recrutement de cadres su‐ périeurs manquait d’équité ou de justification.
Elle aurait aussi découvert que l'Université a payé des conseillers spéciaux sans justi‐ fication, pour un moment to‐ tal de 2,4 millions de dollars.
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vivante des écoles résiden‐ tielles et son vécu est telle‐ ment touchant, elle est sage, ajoute-t-elle.
C'est avec finesse qu'elle parle des aînés et des autres femmes leaders dans les com‐ munautés.
Elles m’ont influencé pour devenir aussi bonne qu'elles.
Des défis pour les étu‐ diants francophones et les Autochtones
Au Canada, il y a juste deux écoles francophones qui offrent des baccalauréats en droit spécifique à la common law et ce sont l'Université de
Moncton et l'Université d'Ot‐ tawa.
Quand tu penses qu’il n’y a que deux universités qui offrent ce programme-là en français, ce n’est pas évident, il faut vraiment travailler fort pour être admis dans un pro‐ gramme unique et limité, pré‐ cise celle qui a complété no‐ tamment un baccalauréat en droit, ainsi qu'un doctorat en droit à l'Université d’Ottawa.
Selon Michelle O'Bonsa‐ win, c’est important de connaître le droit canadien et de s'y impliquer, car c'est en faisant partie de ce système-là que l’on peut faire des amélio‐ rations, par notre propre culture, notre personnalité, notre propre vécu et faire va‐ loir nos traditions, notre culture et les lier au droit ca‐ nadien.
J'ai une perspective unique parce que lorsque l’on vient d'un milieu plus diversifié, on vit les choses différemment des autres. Je suis une femme autochtone qui vient d’un pe‐ tit village francophone, cela mène à une expérience que les autres n’ont pas nécessai‐ rement.
Michelle O'Bonsawin, juge à la Cour suprême du Canada
La justice et les femmes autochtones
En tant que femme au‐ tochtone, c’était important pour elle de poursuivre ses rêves.
La juge à la Cour suprême démontre un grand intérêt quant aux taux très élevés d’incarcération des personnes autochtones qui sont surtout des femmes autochtones.
Les chiffres publiés dans la dernière année démontrent que les femmes autochtones sont incarcérées à 50 % et les hommes à 32 %, pour une po‐ pulation de moins de 5 %. Ces chiffres sont vraiment inac‐ ceptables, martèle-t-elle.
Les pensionnats ont eu des conséquences dévasta‐ trices sur les familles et les femmes autochtones.
Selon Michelle O’Bonsa‐ win, les femmes autochtones ont perdu leurs rôles tradi‐ tionnels dans les communau‐ tés.
C'était important pour elle de poursuivre ses rêves afin de devenir avocate, juge et par la suite, siéger à la Cour suprême du Canada.
Comme toute autre femme, nous voulons essayer d’améliorer les choses. Des fois, on apporte une perspec‐ tive de plus qui peut aider, conclut-elle.
pétrolières, on ne fait que sur‐ vivre. On n’est pas en train de vivre : c'est juste pour sur‐ vivre, en réalité. Parce que les ressources que va nous pro‐ curer l’exploitation du pétrole ne sont pas suffisantes pour régler les problèmes de déve‐ loppement dans tous les sec‐ teurs du Niger.
Outil de négociation
À la COP27, un enjeu en particulier coince dans les né‐ gociations : la question des pertes et dommages.
Les pays les plus vulné‐ rables demandent que les pays riches, largement res‐ ponsables du bouleverse‐ ment climatique, mettent sur la table des fonds qui soient accessibles rapidement afin de couvrir les pertes et les dommages irréparables cau‐ sés par le climat dans les pays du Sud. Ceux-ci réclament qu’on s’entende dès cette se‐ maine sur la structure d’un mécanisme financier qui irait en ce sens.
Dans le contexte de ces négociations difficiles, cer‐ tains pays, comme le Niger, brandissent la menace de l’ex‐ ploitation des énergies fos‐ siles : si vous refusez de répa‐ rer les injustices climatiques, nous creuserons!
Nous attendons effective‐ ment cette contrepartie de la non-utilisation de nos res‐ sources fossiles pour notre survie, dit Lawali Malam Ka‐ mari. Si nous avons cette contrepartie des pays déve‐ loppés, alors on peut laisser l’énergie fossile.
Une position avec laquelle Sena Alouka, du Togo, n’est pas tout à fait d’accord.
Mettre la carotte devant l’âne pour le faire avancer n’est pas un bon débat dans les négociations, dit-il. On dit au pays : "Laissez vos forêts tranquilles, on va vous payer", et ça donne lieu à la violation de droits de la per‐ sonne.
C’est pareil pour le pétrole, pense M. Alouka. Est-ce qu’il faut dire à la République dé‐ mocratique du Congo : "Garde ton pétrole dans le sous-sol", au Tchad : "N’ex‐ ploite pas", "Vous oui, vous non"?
Je ne crois pas que ce soit la bonne chose à faire. Ce n’est pas le bon débat, parce que le vrai débat, c’est un dé‐ bat de développement. Le dé‐ veloppement a besoin de transports modernes, a be‐ soin que les enfants à l’école, le soir, n’aient pas à allumer la lampe avec le pétrole pour respirer des métaux lourds.
Sena Alouka, président de l’ONG Jeunes volontaires pour l’environnement au Togo
Contrôle étranger
Le rapport Qui finance l’expansion des énergies fos‐ siles en Afrique?, publié mar‐ di à la COP par un regroupe‐ ment d'une trentaine d'ONG, nous apprend que les deux tiers des projets d'énergies fossiles en Afrique sont portés par des multinationales étran‐ gères et que la majorité est tournée vers l’exportation.
Plusieurs de ces firmes étrangères sont d’ailleurs ca‐ nadiennes, comme la pétro‐ gazière ReconAfrica, qui opère entre autres en Namibie, où vit la militante du climat InaMaria Shikongo, elle aussi pré‐ sente à la COP27.
C’est du pétrocolonialisme. Est-ce que l'Afrique a besoin de se développer comme l'Eu‐ rope ou l'Amérique l'ont fait? Comment ça se fait que nous, les Africains, on ne peut pas se développer comme nous on veut? Nos dirigeants ne parlent pas pour nous, mon président ne parle pas pour moi!
Ina-Maria Shikongo, mili‐ tante de la Namibie
La volonté de développer les énergies fossiles fait de nombreux mécontents sur le continent africain, en partie parce que les États ont peu de contrôle sur les ressources et parce que les bénéfices ne re‐ viennent pas aux populations locales.
C’est peut-être le président élu du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, arrivé à la COP27 mercredi, qui a le mieux résu‐ mé dans son discours les pro‐ blèmes reliés à l’exploitation des énergies fossiles sur le continent africain : La lutte contre les changements cli‐ matiques ne peut être sépa‐ rée de la lutte contre la pau‐ vreté.
légués, merci de m’avoir laissé te coller, l’avocate a demandé au jury : Est-ce que, selon vous, ce texto-là traduit un geste inconscient et un geste involontaire? "C’est tellement bon de dormir avec quel‐ qu’une." Est-ce que ça traduit un geste inconscient et un geste involontaire?
Est-ce que c’est compatible avec le grand malaise ressenti ou serait-ce plutôt une cam‐ pagne de séduction à sens unique? "J’ai appris à te connaître, [...] femme de coeur et sensible, [...] merci aussi de m’avoir laissé te coller, [...] C’est certain que je ne suis pas à l’aise ce matin, mais ça m'a fait beaucoup de bien", a cité Me Gaudreault.
Elle est également revenue sur les différences entre les propos tenus par Harold Le‐ Bel en interrogatoire à la Sûre‐ té du Québec en dé‐ cembre 2020 et son témoi‐ gnage de lundi. Elle a notam‐ ment souligné qu’en entrevue avec les policiers, il ne se sou‐ venait même pas que les deux dames avaient dormi chez lui les deux soirs. [...] Pourtant, devant vous, il re‐ late cette soirée-là.
Comment explique-t-il avoir une meilleure mémoire ici, en 2022, plutôt qu’avec les policiers, en décembre 2020?
Me Manon Gaudreault, avocate de la poursuite
Me Gaudreault a conclu sa plaidoirie en soutenant que l’ensemble de la preuve dé‐ montr[ait] hors de tout doute raisonnable la culpabilité de l’accusé. Hors de tout doute raisonnable ne signifiant pas avec une certitude absolue, avait-elle fait valoir plus tôt.
« L’invraisemblance » du témoignage de la plai‐ gnante
La décision qui s’impose, c’est que vous reveniez avec un verdict de non-culpabilité à l’égard de M. LeBel, a affirmé pour sa part l’avocat de la Dé‐ fense au jury, lors de sa plai‐ doirie, mercredi avant-midi.
Me Maxime Roy, qui repré‐ sente Harold LeBel, a étayé le cumul des invraisemblances du témoignage de la présu‐ mée victime, qui devrait, à lui seul, amener les jurés à conclure à la non-culpabilité de l’accusé, selon lui.
Il a commenté le témoi‐ gnage de la plaignante, racon‐ tant que M. LeBel, qui a tou‐ jours été sensible, bien‐ veillant, sans approche séduc‐ trice, s’était transformé sou‐ dainement en prédateur. Qu’alors qu’elle portait une robe et une veste, il aurait réussi à dégrafer son soutiengorge à une main.
Harold LeBel est mécon‐ naissable, selon son témoi‐ gnage, mais elle ne se soucie pas du sort de son amie [NDLR L'autre personne pré‐ sente au condo ce soir-là].
Me Maxime Roy, avocat de la Défense
Alors qu’elle tremble de peur, elle décide de prendre sa douche. [...] Comment peut-on être plus vulnérable, nu dans une douche? M. Le‐ Bel aurait bien eu la capacité de défoncer la porte vitrée de la salle de bain, a affirmé Me Roy.
Elle écrit un texto dans la salle de bain pour interpeller son amie, parce qu’elle est in‐ quiète du comportement de M. LeBel, mais lorsqu’elle sort de la salle de bain, elle ne va pas voir son amie, ne va pas la réveiller ou se coucher avec elle.
Demandez-vous : où est le texto? Pourquoi elle ne l’a pas conservé? Êtes-vous convain‐ cus de ses explications?
Me Maxime Roy, avocat de la Défense
Un témoignage cohé‐ rent et raisonnable
Dans sa plaidoirie, l’avocat d’Harold LeBel a aussi voulu mettre en lumière la sincérité et la cohérence du témoi‐ gnage de son client. Il a indi‐ qué au jury qu’il pouvait tenir compte de la façon dont était l’accusé en cour, de la façon dont il a répondu avec aplomb lorsque la Défense lui a demandé directement s’il avait agressé la présumée vic‐ time.
Il a pas tenté de se défiler, il vous a répondu simple‐ ment, dans le blanc des yeux. Me Maxime Roy
Vous n’avez pas à vous ar‐ rêter uniquement aux mots. [...] Vous pouvez vous arrêter sur votre impression, a ajouté l’avocat.
Rappelez-vous l’émotion de M. LeBel, a déclaré Me Roy, quand il a parlé de sa relation avec son amie de coeur, de ce qu’elle représente pour lui, quand il a parlé de son enga‐ gement envers les causes so‐ ciales, quand il est tombé en bas de sa chaise, lorsqu’il a re‐ çu le courriel de la plaignante, comment il s’est senti lors de son arrestation. Rappelezvous, a répété la Défense au jury.
L’ex-député, assis au même endroit depuis le dé‐ but des procédures, écoutait son avocat avec beaucoup d'attention, visiblement bou‐ leversé.
Me Maxime Roy a souligné le fait que l’échange de textos, la journée suivant les faits présumés, était beaucoup plus compatible avec le té‐ moignage de son client qu’avec celui de la plaignante.
Pendant plus de cinq heures, il l’agresse en lui caressant les fesses et l’anus, et le lendemain matin, il lui envoie un texto lui disant "Merci de m’avoir laissé te col‐ ler"? et "C’est tellement bon de dormir avec quelqu’une", résume l’avocat. La poursuite allègue que M. LeBel n’a pas dormi avec quelqu’une, qu’il a agressée toute la nuit.
Qui ferait ça, agresser quel‐ qu’un pendant plus de cinq heures et ensuite écrire ces textos? [...] C’est un psy‐ chopathe qui ferait ça.
Me Maxime Roy, avocat d’Harold LeBel
L’avocat a aussi mis en re‐ lief la maladresse avec la‐ quelle son client avait répon‐ du par courriel, en fé‐ vrier 2020, à la présumée vic‐ time, des écrits précipités, avec des fautes, des idées qui s’entremêlent, le fait qu’il y ait deux réponses en quelques minutes.
Pour Me Roy, ces éléments illustrent que l’ex-député est vraiment tombé de sa chaise en prenant connaissance du courriel de la plaignante, qui lui racontait les événements présumés d’octobre 2017.
Beaucoup de coups de hache, sans jamais at‐ teindre le coeur de l’arbre
Le contre-interrogatoire de la poursuite est un mo‐ ment déterminant dans un procès, et permet la re‐ cherche de la vérité, a expli‐ qué l’avocat de la Défense de‐ vant le jury. Il a soutenu que les questions de la poursuite adressées à son client ont été réduites principalement à des détails ou à des sujets très pé‐ riphériques.
Le meilleur des avocats ne peut pas mener un bon contre-interrogatoire devant un témoin qui dit la vérité.
Me Maxime Roy, avocat d’Harold LeBel
Rappelez-vous que très peu de questions ont porté réellement sur le témoignage et sur le coeur du sujet du té‐ moignage de M. LeBel. [...] C’est très révélateur, a-t-il ajouté.
Malgré tous les efforts consacrés par un excellent avocat [...] le contre-interroga‐ toire a rehaussé la crédibilité du témoignage de M. LeBel, a soutenu Me Maxime Roy. Vous avez donné beaucoup de coups de hache, mais vous n’avez jamais atteint le coeur de l’arbre, a-t-il illustré en ci‐ tant ce qu’un juge lui avait dé‐ jà dit, dans ses premières an‐ nées de pratique.
La Défense a aussi pris le temps de rappeler au jury le principe de présomption d’in‐ nocence, et qu’il incombe au ministère public de convaincre les jurés de la culpabilité de l’accusé hors de tout doute raisonnable.
Si, durant vos délibéra‐ tions, certains d’entre vous se demandent : "Mais pourquoi elle a dit ça"? C’est que vous avez un doute raisonnable et que vous devez revenir avec un verdict de non-culpabilité.
Me Maxime Roy, avocat d’Harold LeBel
J’en appelle à votre expé‐ rience humaine. Souvent, il est très difficile de com‐ prendre les motivations d’une personne. [...] De me deman‐ der de vous prouver pour‐ quoi une personne vient faire un témoignage invraisem‐ blable, c’est me placer un far‐ deau impossible sur les épaules, a-t-il ajouté.
Le juge Serge Francoeur compte donner ses directives finales au jury lundi matin. Douze des quatorze membres du jury seront appelés à s’iso‐ ler par la suite pour délibérer.