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L’hôpital de Red Lake peine à rouvrir son départemen­t d’obstétriqu­e

- Chris St-Pierre

L’hôpital Margaret Coche‐ nour de Red Lake, dans le Nord-Ouest de l’Ontario, est présenteme­nt inca‐ pable d’offrir ses services d’obstétriqu­e. Ce départe‐ ment, fermé depuis le mois d’août, devait rouvrir ses portes le 31 octobre.

Depuis le début de l’année, la présidente-directrice géné‐ rale Sue LeBeau lutte pour obtenir davantage de person‐ nel, mais il s’avère difficile d’en attirer. Le manque d’infir‐ mières a particuliè­rement li‐ mité l’hôpital dans les services d’obstétriqu­e qu’il peut offrir.

Normalemen­t, nous ac‐ ceptons des femmes qui doivent accoucher qui sont à bas risque. Depuis cet été, en raison de la pénurie de méde‐ cins et d’infirmière­s, on fait seulement des accouche‐ ments d’urgence, explique-telle.

Si c’est quelque chose qui est à haut risque, on fait ce qu’on peut et on transfère la patiente à un centre tertiaire. Si c’est un accoucheme­nt pla‐ nifié, que ce soit à haut ou à bas risque, les femmes ont l’option d’aller chez de la fa‐ mille ailleurs ou elles vont à Dryden, Thunder Bay ou Ke‐ nora.

Sue LeBeau, PDG de l'hôpi‐ tal Margaret Cochenour de Red Lake

La porte-parole du minis‐ tère de la Santé de l’Ontario,

Anna Miller, précise que même lorsque le service est disponible, [l’hôpital de Red Lake] n’accepte pas les cas à risque élevé.

Ces patients sont redirigés vers l’hôpital de Dryden et y sont transporté­s en fonction de leurs besoins, a-t-elle pour‐ suivi dans un courriel.

Un manque de médecins a également forcé l’hôpital à fer‐ mer son urgence pendant une période de 24 heures en mars. La pénurie a menacé cette section pour une deuxième fois en juillet, mais la directrice générale est ve‐ nue à bout de trouver un mé‐ decin à la dernière minute.

Offrir un service sécuri‐ taire

Si l’hôpital ne peut pas compter sur une équipe d’in‐ firmière suffisante, Mme Le‐ Beau croit qu’il serait difficile d’offrir un service sécuritair­e.

De plus, les solutions tem‐ poraires ne font que retarder l’inévitable si des actions concrètes ne sont pas prises.

Nous avons une première infirmière d’agence depuis cet été. C’est quelque chose qui marche temporaire­ment, mais on ne veut pas être dans cette position éternellem­ent, dit-elle.

La PDG évalue aussi ce qui pourrait se faire avec l’aide des Équipes Santé de l’Onta‐

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