La saison des honneurs pour l’autrice et illustratrice gaspésienne Orbie
L’automne 2022 est la sai‐ son des honneurs pour l’autrice illustratrice gas‐ pésienne Marie-Ève Tes‐ sier-Collin, alias Orbie, qui est la lauréate du prix TD de littérature jeunesse ca‐ nadienne pour l’enfance et la jeunesse.
C’est comme un mélange de fierté et de stress on dirait, comme une grosse émotion intense. Je suis fière, mais en même temps je ne com‐ prends pas , raconte MarieÈve Tessier-Collin.
Je me suis mise à pleurer quand je l’ai appris, je n’y croyais pas!
Marie-Ève Tessier-Collin, alias Orbie.
Le prix TD de littérature jeunesse canadienne pour l’enfance et la jeunesse, ac‐ compagné d’une bourse de 50 000 $, avec les prix litté‐ raires du Gouverneur général figurent parmi les prix les plus prestigieux en littérature jeu‐ nesse. Orbie a d’ailleurs été fi‐ naliste aux Prix littéraires du Gouverneur général.
Le Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Mont‐ réal lui a aussi été remis en oc‐ tobre dernier. C’est son ou‐ vrage La fin des poux? qui lui a valu ces distinctions.
Aussi, l’album jeunesse Or‐ bie, dessine-moi un bilibou‐ ton, de Frédérick Wolfe et Or‐ bie se trouve sur la liste préli‐ minaire Prix des li‐ braires | Jeunesse dans la ca‐ tégorie 6-11 ans.
L’annonce des finalistes de ce prix aura lieu pendant le Salon du livre de Montréal, qui se tiendra du 23 au 27 no‐ vembre au Palais des congrès de Montréal. Les lauréats se‐ ront ensuite couronnés à la fin du mois de février à la suite d’un vote électronique auprès de tous les libraires de la province.
Nouveau projet
Dans les dernières se‐ maines, Orbie était de pas‐ sage à Carleton-sur-Mer en ré‐ sidence artistique pour tra‐ vailler sur son prochain ou‐ vrage, Le tiroir des bas tous seuls, un livre de plus de 70 pages dont elle est l’autrice et l'illustratrice.
Ce livre raconte l’histoire d'enfants qui enquêtent et qui cherchent à savoir pour‐ quoi certaines chaussettes se retrouvent orphelines.
Ce sont mes enfants qui sont les personnages princi‐ paux de ce livre-là et ils ont très hâte que je le termine, surtout que ça fait un an que je travaille dessus et que je n’arrive pas à le finir, mais je commence à voir la lumière au bout du tunnel, avoue Ma‐ rie-Ève Tessier-Collin.
Elle explique également avoir travaillé différemment pour ce livre. D’habitude, je travaille juste à l’aquarelle et je fais le trait noir juste à la plume et à l’encre de Chine ou des fois, je fais des traits au crayon de bois noir, ajoute-telle.
Elle a donc fait le choix de travailler avec des pastilles de pastel pour ce projet, qui lui permettent de faire des aplats de couleur flous et inégaux, mais elle ne cache pas que ce changement de médium a ra‐ lenti son travail.
Ça rallonge un peu mon processus parce que c’est sûr qu’avec l’aquarelle j’arrive à dessiner plus vite, mais en même temps je trouve ça beau parce que ça me permet d’avoir des fonds de couleurs que je n’arrive pas à faire avec de l’aquarelle , explique MarieÈve Tessier-Collin.
Le tiroir des bas tous seuls sera, si tout se passe bien, publié l'automne pro‐ chain aux Éditions Les 400 coups.
Avec les informations de Sarah Gagnon-Piché et de Marie-Claude Tremblay.