La C.-B. retire discrètement l’obligation d’isolement en cas de test positif à la COVID-19
Les Britanno-Colombiens ne sont plus tenus de s’iso‐ ler s'ils sont positifs à la CO‐ VID-19. Le Centre de contrôle des maladies de la Colombie-Britannique
(BCCDC) a mis à jour ses di‐ rectives concernant l’isole‐ ment obligatoire jeudi, sans que le gouvernement ait fait d’annonce officielle à ce sujet.
Jusqu’alors, il était obliga‐ toire dans la province que les personnes complètement vaccinées contre la COVID-19 s’isolent pendant cinq jours, et jusqu’à l'amélioration de leurs symptômes, ou qu’elles se sentent suffisamment en forme pour prendre part à leurs activités quotidiennes habituelles, si elles obtenaient un test positif.
Depuis jeudi, ces directives ne sont plus obligatoires, mais recommandées, d’après le BCCDC. Il est important que ceux qui ont des symptômes de la COVID-19 restent à la maison autant que possible pour éviter la propagation du virus, jusqu’à l’amélioration de leurs symptômes, peut-on y lire.
Aucun communiqué de presse n’a été publié à ce sujet et les autorités sanitaires pro‐ vinciales n’ont pas non plus fait d’annonce ciblée.
Mercredi, lors d'un point de presse sur les virus respira‐ toires, la Dre Bonnie Henry a par contre affirmé qu’il n’était désormais plus possible de différencier les symptômes de la COVID-19 des autres virus, alors que le Canada est plon‐ gé dans une épidémie de grippe.
L’une des choses qu’on avait en place pendant long‐ temps, c’était de dire que si vous avez la COVID-19, vous devez rester à la maison pen‐ dant cinq jours. Ce n’est plus nécessaire dans ces circons‐ tances, a-t-elle expliqué.
Si vous avez des symp‐ tômes de virus respiratoires, il est recommandé de rester à la maison et de limiter ses contacts étroits avec les autres jusqu’à ce que vous n’ayez plus de fièvre ou que vous vous sentiez suffisam‐ ment en forme pour prendre part à vos activités quoti‐ diennes habituelles, a-t-elle ajouté.
C’est difficile de les diffé‐ rencier et ça n’a pas vraiment d’impact en matière de risque pour les autres, mais on doit faire attention.
Les autorités sanitaires ont affirmé qu’elles sur‐ veillaient attentivement la re‐ crudescence des infections respiratoires dans la province et la situation en Ontario, qui pourrait servir d’indicateur de la tendance en Colombie-Bri‐ tannique.
La santé publique n’envi‐ sage toutefois pas pour l’ins‐ tant de modifier les règles sur le port du masque dans les lieux publics de la province.