Aide disponible pour les propriétaires qui installent des mesures d’atténuation du radon
À l’occasion du mois de l’ac‐ tion contre le radon, ce no‐ vembre, l’Association pul‐ monaire de la Saskatche‐ wan rappelle aux proprié‐ taires qu’ils peuvent béné‐ ficier de 1000 $ quand ils prennent des mesures pour se débarrasser du ra‐ don dans leurs maisons.
Le radon est un gaz in‐ odore et insipide qui provient de la dégradation naturelle de l'uranium présent dans le sol et la roche. Il ne pose aucun risque quand il s'échappe dans l'atmosphère, mais dans les maisons, il peut parfois at‐ teindre des concentratins très élevées qui peuvent poser un risque pour la santé.
Ce gaz est la première cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs au Ca‐ nada. Selon l’Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA), l’exposition au radon contribue à 4000 décès liés au cancer chaque année au Ca‐ nada.
Une étude menée à Wey‐ burn en Saskatchewan dé‐ montre que plus de la moitié des maisons dans cette ville ont un taux plus élevé de ra‐ don que la moyenne de 200 becquerels par mètre cube établie par Santé Cana‐ da.
La coordinatrice de santé auprès de l’Association pul‐ monaire de la Saskatchewan, Bethany Verma, affirme que le taux élevé de radon n’est pas un phénomène qui touche seulement la ville de Weyburn.
Il y a beaucoup d’uranium dans le sol en Saskatchewan. C’est pour cela qu'il y a des taux aussi élevés de radon un peu partout.
Bethany Verma, coordina‐ trice de santé auprès de l’As‐ sociation pulmonaire de la Saskatchewan
Une aide financière pour mieux prévenir
Santé Canada rappelle que la seule façon de connaître la concentration de radon dans une maison est de réaliser un test. Les tests coûtent moins de 100 $, mais l’installation
des systèmes d’atténuation du radon coûte en moyenne 3000 $ au Canada.
Une étude menée par les universités de Calgary, de la Saskatchewan et de la Colom‐ bie-Britannique démontre qu’un tiers des Canadiens qui ont été exposés au radon n’ont pas les moyens de se débarrasser de ce gaz radioac‐ tif dans leurs maisons.
Le professeur agrégé à l’Université de Calgary, Aaron Goodarzi, affirme que ce sont les jeunes personnes expo‐ sées au radon qui sont les plus impactées par ce manque de ressources.
Ils ont beaucoup de dé‐ penses et ils essaient de prio‐ riser ces dépenses au lieu d'in‐ vestir dans l’atténuation du radon , estime-t-il.
L’Association pulmonaire de la Saskatchewan espère que son programme de rem‐ boursement aidera les gens à installer des systèmes d’atté‐ nuation du radon dans leurs maisons.
Les propriétaires ont be‐ soin que le système d’atté‐ nuation soit installé par un professionnel en mesure de radon pour être admissible au programme de rembourse‐ ment.
Avec les informations de Will McLernon