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Près d’un demi-million de dollars en activités sociales pour la santé mentale des jeunes

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Le gouverneme­nt fédéral a annoncé, samedi, l'octroi de 447 000 $ au Centre des services communauta­ires Vanier. Une aide financière qui va permettre de lancer un programme de prescrip‐ tion sociale, qui consiste à proposer des activités, telles qu’une visite au mu‐ sée ou de la danse, à des jeunes ayant besoin de soutien en santé mentale.

Ce montant s'inscrit dans l'enveloppe de 100 millions de dollars du gouverneme­nt fé‐ déral, destinée à venir en aide aux personnes les plus tou‐ chées par la COVID-19, a préci‐ sé lors de l’annonce la dépu‐ tée d’Ottawa-Vanier, Mona Fortier.

Le Carrefour de pédiatrie sociale du Centre des services communauta­ires Vanier de‐ vient, par conséquent, le pre‐ mier au Canada à mettre en place un programme de pres‐ cription sociale afin de soute‐ nir les jeunes en santé men‐ tale.

On vise vraiment une ap‐ proche holistique pour aller chercher et répondre aux be‐ soins des enfants, a commen‐ té Andrée-Anne Martel, direc‐ trice générale du Centre des services communauta­ires Va‐ nier.

Au lieu de, par exemple, prescrire des médicament­s, on prescrit quelque chose de social, communauta­ire. Par exemple, on détecte un pro‐ blème de santé ou on détecte un besoin chez l'enfant, on prescrit une sortie au musée, une activité sportive.

Andrée-Anne Martel, direc‐ trice générale du Centre des services communauta­ires Va‐ nier

Dans les faits, le pro‐ gramme va fonctionne­r sous forme de partenaria­t entre les profession­nels de la santé et les travailleu­rs sociaux.

Le financemen­t du fédéral a permis au Centre des ser‐ vices communauta­ires de Va‐ nier d'embaucher d'une infir‐ mière praticienn­e qui pourra évaluer les besoins en matière de santé mentale chez les jeunes, a expliqué la directrice des services à la famille au Carrefour de pédiatrie sociale Vanier, Stéphanie Fragman.

S'il y a des besoins médi‐ caux, elle sera là pour [les] adresser (...) mais elle pourra aussi déterminer que cet en‐ fant-là a besoin d'une pres‐ cription sociale, a poursuivi Stéphanie Fragman.

Dans le cas d'une prescrip‐ tion sociale, le jeune sera redi‐ rigé vers une travailleu­se so‐ ciale, qui à son tour capable de l'orienter vers des activités adéquates.

On travaille avec des fa‐ milles qui sont majoritair­e‐ ment à faibles revenus, disons que pour un enfant qui a en‐ vie de jouer au hockey, on pourrait avoir un partenaria­t avec un magasin qui vend des produits sportifs, a-t-elle ajou‐ té.

Le financemen­t du gou‐ vernement fédéral au Centre des services communauta­ires Vanier doit s'étendre jusqu'en mars 2024.

Avec les informatio­ns de Rosalie Sinclair

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