Projet de loi 7 : l’imposition d’amende n'est pas l'option privilégiée à Windsor
Le PDG de l'Hôpital régional de Windsor (WRH) affirme que le projet de loi 7 va ai‐ der à désengorger les hôpi‐ taux, mais David Musyj n'envisage d'imposer une amende aux patients qu'en ultime recours.
Depuis dimanche, les pa‐ tients en attente d'une chambre dans un foyer de soins de longue durée peuvent être transférés dans un établissement qu'ils n'ont pas choisi sous peine de de‐ voir payer une pénalité de 400 $ par jour.
C'est la dernière chose qui va se produire, affirme David Musyj. Le point principal de cette loi est de permettre une meilleure conversation en ce qui concerne les possibilités, que ce soit dans le secteur des soins de longue durée ou à domicile avec des soutiens.
Selon la province, la législa‐ tion a été élaborée dans le but de libérer des lits de soins actifs et de créer de l'espace pour l'arriéré de chirurgies et la pression globale sur le sys‐ tème de soins de santé.
En date de lundi, aucun hôpital de la région de Wind‐ sor-Essex n'avait mis à l'amende des patients dans le cadre de cette loi.
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Des effets qui se font dé‐ jà sentir
Selon David Musyj, la nou‐ velle législation a toutefois dé‐ jà permis de libérer des lits alors que l'hôpital doit faire face à une hausse de fréquen‐ tation en raison des différents virus qui circulent à l'heure ac‐ tuelle.
Il affirme que 16 lits sup‐ plémentaires sont disponibles au WRH depuis que des pa‐ tients ont commencé à être transférés vers des foyers de soins de longue durée.
Si vous ne faisons pas, je peux garantir que nous au‐ rions une crise d'ici le Nouvel An. Chaque lit est précieux à ce stade, souligne-t-il.
À l'hôpital Erie Shores Healthcare, deux patients sont en attente de transfert dans un établissement de soins de longue durée, af‐ firment les responsables, alors que généralement ce nombre se situe entre sept et dix. Ils sont six à attendre à l'Hôtel Dieu Grace, contre huit habituellement.
Lundi, la Coalition onta‐ rienne de la santé a annoncé qu'elle allait contester en cour la loi du gouvernement Ford. Pour Natalie Mehra, directrice générale de l'organisation, il s'agit d'une loi hideuse qui briment les droits de patients garantis par la Charte cana‐ dienne.
Avec des informations de CBC