La communauté musulmane de Moncton s’indigne de la mort d’un homme à l’urgence
L'Association musulmane de Moncton, au NouveauBrunswick, s’indigne de la mort d’un homme dans la cinquantaine, survenue à l’urgence d’un hôpital, le 23 novembre.
L’organisme décrit le dé‐ funt comme un pilier de la communauté musulmane de Moncton. Les membres du groupe comptent manifester à proximité de l’Hôpital de Moncton, sur l’avenue Mac‐ beath, entre 13 h et 15 h, sa‐ medi.
Dans une déclaration écrite, l'Association musul‐ mane de Moncton identifie le défunt par ses initiales, M. S., et le décrit comme un père et un époux aimant, dévoué à ses cinq enfants, qui ont de 2 à 24 ans.
Le regroupement explique que leur ami avait subi une greffe de rein par le passé.
La semaine de sa mort, il avait subi une intervention chirurgicale. Les médecins l’avaient bien averti de se rendre à l’urgence sans tarder s’il ressentait des douleurs à la poitrine ou au dos, car il au‐ rait alors besoin de soins im‐ médiats.
Le lendemain de la procé‐ dure, il a ressenti de vives douleurs et a suivi les instruc‐ tions qu’il avait reçues.
Il aurait passé six heures à l’urgence avant d'y mourir, se‐ lon l'association musulmane. Arrivé à l’Hôpital de Moncton mardi vers 22 h, on lui aurait fait quelques scans peu avant minuit, et on lui a demandé de retourner attendre, selon l’association.
Celle-ci affirme que le pa‐ tient n’a eu aucune interac‐ tion importante avec un mé‐ decin ou une infirmière avant qu’il ne s’effondre dans la salle d’attente. À 3 h 30, il était dé‐ cédé.
Des témoins ont affirmé l’avoir entendu dire au per‐ sonnel à plus d’une reprise qu’il sentait qu’il allait mourir, selon l’organisme.
Triage « approprié », dit le réseau de santé
Radio-Canada a communi‐ qué avec le réseau de santé Horizon à ce sujet vendredi après-midi, sans obtenir de réponse.
Plus tôt dans la semaine, Horizon avait confirmé un dé‐ cès à l’urgence de l’Hôpital de Moncton.
Selon le Dr Serge Melan‐ son, chef des services cli‐