Un camp de formation pour familiariser les jeunes aux métiers de la construction
Une centaine de personnes participent, samedi et di‐ manche, à un camp de for‐ mation à Gatineau, qui vise à familiariser les jeunes aux métiers liés au do‐ maine de la construction. Organisé par l'Association de la construction du Qué‐ bec (ACQ), le but de l'événe‐ ment est de contrer la pé‐ nurie de main-d'oeuvre dans le domaine.
C’est une tournée à l’échelle du Québec. C’est une campagne de charme. On sait qu’en a la pénurie de maind'oeuvre, à l’ACQ on a mis en place cette initiative pour dé‐ mystifier les métiers de la construction, explique la di‐ rectrice régionale de l'ACQ, Ge‐ neviève Latulippe.
Si l’Outaouais veut faire face à ladite pénurie, il fau‐ drait 500 nouveaux tra‐ vailleurs chaque année, sur‐ enchérit par ailleurs, MarieNoëlle Deblois, conseillère aux affaires publiques à la Com‐ mission de la construction du Québec.
Bien que la situation en Outaouais ne soit pas pire qu’ailleurs dans la province, dans la région néanmoins, elle s’explique par le vieillissement des travailleurs, en plus des nombreux projets d’infra‐ structure, à l’instar de l’agran‐ dissement de l’autoroute 50 et le futur hôpital, continue Mme Deblois.
En 2022 on atteint des sommets historiques au ni‐ veau de l’activité historique dans la construction, avec des chiffres qui frôlent les 200 mil‐ lions d’heures, at‐ teste Mme Deblois.
De ce fait, plusieurs partici‐ pants sont attendus à l'im‐ meuble Asticou du Centre de formation professionnelle des
Portages-de-l 'Outaouais, afin de découvrir les différents métiers de la construction.
Partant de la charpenteriemenuiserie à l’électricité jus‐ qu’au briquetage-maçonnerie, les participants ont l’embarras du choix, fait valoir l’ACQ.
Emploi garanti
Isaac Benzzi a 18 ans. Il rêve d’avoir une compagnie dans le domaine de la construction. Mais avant d’y arriver, il recherche première‐ ment un métier valorisant et payant qui lui donne des avantages sociaux considé‐ rables.
C’est vraiment pour ça que j’essaye de me découvrir avec cet atelier-là, cette fin de se‐ maine, lance-t-il.
Sylvain Rivest qui est le di‐ recteur du centre de forma‐ tion professionnelle des Por‐ tages-de-l ’Outaouais espère qu’à la fin de ces deux jour‐ nées, les participants s’inscri‐ ront en grand nombre aux différentes formations liées au domaine de la construc‐ tion.
“Le taux de placement est garanti. Ils [les participants] sont passionnés de voir un métier et ils peuvent mettre la main à la patte C’est une for‐ mation qui est pratique donc ça les intéresse. On les em‐ mène au niveau du marché de travail” vante M. Rivest.
D’autant plus que l’initia‐ tive fait naître de l’espoir au‐ près d’Alain Grandmaison, vice-président chez Construc‐ tion Junic.
La pénurie de maind'oeuvre a un impact majeur dans la région. Il y a beaucoup de projets retardés ou même arrêtés. Donc on voit ça comme une initiative posi‐ tive. , conclut M. Grandmai‐ son.
Avec les information de Gabriel Le Marquand Per‐ reault