Le président de l’Ordre des travailleurs sociaux de passage en AbitibiTémiscamingue
Pierre-Paul Malenfant, pré‐ sident de l’Ordre des tra‐ vailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), a conclu une tournée de trois jours en région samedi. Lors de ce passage, il a notamment pu discuter des préoccupa‐ tions de ses membres avec certains acteurs impor‐ tants des services sociaux dans la région.
Il s'est notamment entre‐ tenu avec des gestionnaires du Centre intégré de santé et de services sociaux de l'Abiti‐ bi-Témiscamingue (CISSS-AT), ainsi qu'avec des respon‐ sables de l’organisme de pro‐ tection de la jeunesse, Mino Obigiwasin, à Pikogan.
Ces rencontres, qui ont eu lieu de jeudi à samedi, ont permis à Pierre-Paul Malen‐ fant d’aborder des enjeux comme l’accès réduit aux ser‐ vices sociaux dans un contexte de pénurie de maind'oeuvre.
C'est inquiétant lorsqu'on voit qu'il y a des points de ser‐ vice qui sont fermés. Les gens sont isolés et n'ont pas accès aux services
Pierre-Paul Malenfant Selon le président de l'Ordre, de meilleurs services de prévention et de première ligne permettraient d’éviter certains problèmes plus im‐ portants.
Avoir accès à des services psychosociaux rapidement fe‐ rait en sorte que ces gens-là ne développeraient peut-être pas de problèmes plus graves qui nécessiteraient des hospi‐ talisations ou de la psycho‐ thérapie , explique-t-il.
Comprendre la réalité des communautés autoch‐ tones
Le président de l’OTSTCFQ affirme prioriser les enjeux spécifiques affectant les com‐ munautés autochtones.
C’est prioritaire pour nous d’aller voir comment ça se vit. Je sais qu’il y a des démarches pour une plus grande autono‐ mie en protection de la jeu‐ nesse. Il y a un excellent tra‐ vail qui se fait actuellement, soutient-il.
Pierre-Paul Malenfant es‐ time également que les tra‐ vailleurs sociaux ont un rôle important à jouer auprès de ces communautés.
On regarde comment on pourrait aider en tant que profession, que ce soit en lien avec la sécurisation culturelle ou la reconnaissance des droits ancestraux. On voit également toute la volonté des communautés de prendre soin de leurs enfants et d’avoir accès à des services de proximité, affirme M. Mal‐ enfant.