Kevin Spacey jouera l’antagoniste dans un thriller britannique
Tombé en disgrâce à Holly‐ wood en 2017 après avoir été accusé par plusieurs hommes de violences sexuelles, Kevin Spacey n’a pas quitté les projecteurs pour autant. L’acteur dou‐ blement oscarisé a décro‐ ché quelques rôles dans des productions indépen‐ dantes, la plus récente en date étant un film britan‐ nique à petit budget intitu‐
Control.
Ce thriller politique ra‐ conte les mésaventures d’une ministre fédérale qui entre‐ tient une liaison adultère avec le premier ministre du Royaume-Uni. Un soir, elle s’installe dans son véhicule autonome dont le système d’aide à la conduite a été pira‐ té par un homme mystérieux (Kevin Spacey) en quête de vengeance.
Comme dans le film de science-fiction Moon (2009), dans lequel il interprétait le compagnon robotique du protagoniste, Kevin Spacey se manifestera dans Control uni‐ quement par l’intermédiaire de sa voix.
L’acteur américain termi‐ nera cette semaine son travail sur le film, dont le tournage principal commencera au dé‐ but de l’année prochaine à Londres.
Le réalisateur de Control, Gene Fallaize, dit avoir écrit le rôle avec Kevin Spacey en tête. Les controverses entou‐ rant la vedette déchue, no‐ tamment les procès pour agression sexuelle dont il est l’objet, ne le préoccupent pas outre mesure.
Il est l’un des plus grands acteurs de notre génération, a-t-il déclaré lundi en entre‐ vue à Variety.
Sa vie personnelle mise à part – c'est quelque chose que je ne peux pas commen‐ ter et dont je n'ai aucune connaissance –, il s’agit d’une opportunité de travailler avec l'un des plus grands, a-t-il ajouté.
Depuis qu’il est devenu persona non grata à Holly‐ wood, Kevin Spacey est no‐ tamment apparu au grand écran dans le drame italien L'uomo che disegnò Dio, réali‐ sé par l’ancienne star des wes‐ terns spaghetti Franco Nero, ainsi que dans un film sur le monde de la finance, Billio‐ naire Boys Club, qui a récolté moins de 1000 $ de recettes aux guichets.