Le punk de Natashquan dans un documentaire à venir
La Société de développe‐ ment des entreprises culturelles (SODEC) a accor‐ dé une aide financière qui permettra de réaliser le do‐ cumentaire Le punk de Na‐ tashquan, de Nicolas La‐ chapelle.
Le court métrage raconte le passage d’un punk à Nata‐ shquan dans les années 80 et qui disparaît sans laisser de trace. Originaire du Lac-SaintJean, le punk est arrivé en 1981 dans le petit village de la Minganie. En 1986, il dis‐ paraît alors qu’il tentait de se rendre en Basse-Côte-Nord à bord de sa motoneige.
Je pense que ce qui rend l’histoire aussi intéressante, c’est le fait que ça soit encore un mystère.
Nicolas Lachapelle, scéna‐ riste et réalisateur
Il est débarqué dans les années 80 en disant qu’il était mécanicien d’avion. Évidem‐ ment, tout ça était un pré‐ texte parce qu’il était sur place pour vendre de la drogue un peu partout en Basse-Côte-Nord, raconte Ni‐ colas Lachapelle au micro de Bonjour la Côte.
À écouter :
L’entrevue du cinéaste Ni‐ colas Lachapelle à Bonjour la Côte
Son charisme aurait alors marqué les villageois. Il était tellement attachant, ser‐ viable, drôle que finalement les gens l’ont laissé passer, ajoute le réalisateur après avoir discuté du mystérieux personnage avec les habi‐ tants de Natashquan.
Nicolas Lachapelle s’est rendu à quelques reprises à Natashquan pour retracer l’histoire du punk et son im‐ portance pour les personnes qui ont croisé son chemin, il y a près de quarante ans.
Je ne cherche pas la vérité dans ce documentaire-là, mais plutôt le mythe construit collectivement par les embellissements de tout le monde, conclut-il.
Nicolas Lachapelle et son équipe retourneront en Min‐ ganie en mars pour commen‐ cer le tournage du documen‐ taire, qui devrait se terminer à la fin de l'été 2023.
La SODEQ a annoncé le 29 novembre dernier qu’elle soutient 17 projets de fiction ou de documentaires dans le cadre du programme d’aide à la création émergente.
En collaboration avec Xa‐ vier Bourassa