Le réalisateur de Parasite dirige Robert Pattinson dans un film de science-fiction
Le cinéaste sud-coréen Bong-joon Ho s’est tourné vers Hollywood pour son nouveau long métrage, trois ans après avoir en‐ flammé la planète cinéma avec son succès monstre Parasite. Le film de science-fiction Mickey 17, dont une première bandeannonce a été diffusée mardi, met en vedette la star Robert Pattinson dans le rôle d’un colonisateur in‐ tersidéral abandonné à son sort.
Adaptation du roman Mi‐ ckey7, d’Edward Ashton, cette production de Warner Bros. prendra l’affiche le 29 mars 2024. Les premières images du film, qui est en cours de tournage, montrent Robert Pattinson dans une machine à mi-chemin entre un congélateur cryogénique et un appareil de résonance magnétique.
D’après le synopsis du ro‐ man – dont une traduction française a été publiée en juillet dernier par les Éditions
Bragelonne – le protagoniste est un consommable, c’est-àdire un employé jetable d’une expédition humaine envoyée sur Niflheim, un monde de glace, pour le coloniser.
Avec Mickey 17, Bong Joon-ho revient à l’un de ses genres de prédilection, la science-fiction teintée de cri‐ tique sociale, qu’il avait explo‐ rée dans ses films précédents The Host, Snowpiercer et Ok‐ ja. Un des interprètes de ce dernier, l’acteur américanosud-coréen Steven Yeun, fait partie de la distribution du nouveau film. Tout comme Toni Collette, Holliday Grain‐ ger et Mark Ruffalo.
Coqueluche du cinéma d'auteur
Robert Pattinson, quant à lui, continue sur sa lancée de collaborations avec des poin‐ tures du cinéma d’auteur. Ain‐ si, l’acteur britannique de 36 ans, qui a connu une célé‐ brité instantanée grâce à la série de films pour ados Twi‐ light, a au cours de la dernière décennie été dirigé par des ci‐ néastes de renom comme Da‐ vid Cronenberg, Werner Her‐ zog, Robert Eggers, Claire De‐ nis ou les frères Safdie.
Réalisateur célébré dans les cercles cinéphiles dès ses débuts derrière la caméra, au tournant du millénaire, Bong Joon-ho est devenu un phé‐ nomène international grâce à Parasite. L'oeuvre lauréate de la Palme d’or à Cannes en 2019, qui a récolté 360 mil‐ lions de dollars canadiens de recettes à travers le monde, est devenue l’année suivante le tout premier long métrage non anglophone à remporter l'Oscar du meilleur film.