Pierre Poilievre, de passage au Nouveau-Brunswick, appuie l’immersion française
Le chef du Parti conserva‐ teur du Canada, Pierre Poi‐ lievre, fait une tournée en Atlantique ces jours-ci. Il s'est arrêté au Nouveau-Brunswick, à Fredericton et à Saint-Jean, vendredi, où il a abordé des thèmes chers à son parti.
Après une visite de la bras‐ serie Moosehead, à Saint-Jean, M. Poilievre a donné un point de presse. Il a parlé de la taxe carbone imposée par le gouvernement libéral de Jus‐ tin Trudeau.
C'est une taxe qui frappe dur dans l'est du Canada à cause du fait que la popula‐ tion est plutôt rurale, a indi‐ qué le chef conservateur.
Il a aussi dénoncé le projet de loi C-21, sur le contrôle des armes à feu. Selon lui, ce pro‐ jet punit injustement les chas‐ seurs. Ce n'est pas le chasseur d'Edmundston qui fait la cri‐ minalité au centre-ville de To‐ ronto, a-t-il lancé.
Sur les enjeux linguis‐ tiques au Nouveau-Bruns‐ wick
Radio-Canada a ensuite in‐ vité le chef conservateur à se prononcer sur les décisions récentes du premier ministre Blaine Higgs dans les dossiers linguistiques, notamment sur la nomination de Kris Austin au comité de députés qui se penche sur la révision de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick.
Bien, je ne suis pas au cou‐ rant de tous les changements proposés, a reconnu M. Poi‐ lievre.
Il a cependant ajouté qu'il faut – d'un bout à l'autre du pays – miser sur l'éducation en français.
J’encourage tous les pre‐ miers ministres du Canada, à travers le pays, de faire en sorte que l’éducation est dis‐ ponible en français, et aussi les écoles d'immersion pour permettre à davantage de jeunes anglophones d'ap‐ prendre la langue française. Ça va être une priorité de mon gouvernement de tra‐ vailler avec tous les premiers ministres provinciaux pour encourager davantage d’édu‐ cation francophone, a souli‐ gné Pierre Poilievre.
Blaine Higgs a dit qu'il sou‐ haite abolir l'immersion fran‐ çaise dans sa forme actuelle et la remplacer par un autre programme, ce qui crée une controverse dans la commu‐ nauté anglophone du Nou‐ veau-Brunswick.
Honnêtement, je ne connais pas les détails de ça parce que c'est le gouverne‐ ment provincial. Mais j'encou‐ rage tous les premiers mi‐ nistres provinciaux à travers le pays de rendre l'éducation francophone et l'immersion disponibles à tous les jeunes Canadiens parce que c’est un énorme atout pour un jeune, que ce soit un jeune anglo‐ phone ou un jeune franco‐ phone, d’avoir une éducation en français, a ajouté Pierre Poilievre.
D’après un reportage de Pascal Raiche-Nogue