Pas de surprise après les critiques d’un ex-haut fonctionnaire de la santé envers la SHA
Les critiques de l’expert en santé, Tony Dagnone, à l’égard de l’Autorité de la santé de la Saskatchewan (SHA) et de l’approche en santé du Parti saskatche‐ wanais ont suscité de fortes réactions en Saskat‐ chewan, et plusieurs per‐ sonnes ne sont pas sur‐ prises.
L'ancien président-direc‐ teur général de l'Hôpital uni‐ versitaire royal de Saskatoon, Tony Dagnone, a ouverte‐ ment critiqué la gestion de la SHA. Il a aussi accusé le Parti saskatchewanais de prendre des décisions de santé basées sur sa stratégie politique.
En réaction à cette sortie, la directrice générale du Ré‐ seau Santé en français de la Saskatchewan, Frédérique Baudemont, affirme que la province doit être un exemple en rappelant que c'est en Sas‐ katchewan qu'est née l’assu‐ rance maladie.
Pendant la période de la COVID-19, on se posait des questions, on avait des préoc‐ cupations. Est-ce que c’est vraiment une décision qui est prise par rapport à la santé de la communauté de la Saskat‐ chewan ? Ou est-ce que ce sont des décisions qui sont prises pour des raisons d’éco‐ nomie ?, s'interroge Frédé‐ rique Baudemont.
La porte-parole du Nou‐ veau Parti démocratique (NPD) de la Saskatchewan en matière de santé, Vicki Mo‐ wat, estime que les déclara‐ tions de Tony Dagnone ne sont pas surprenantes.
Nous avons tellement de grands enjeux qui doivent être réglés avec ce gouverne‐ ment. Au lieu de ça, ils laissent les compagnies privées es‐ sayer de régler le problème, déclare-t-elle.
De son côté, la SHA rap‐ pelle que c’est le ministre de la Santé qui est responsable de l'orientation stratégique du système de soins de santé.
Le gouvernement provin‐ cial n’a pas répondu à nos de‐ mandes d’entrevue.
Avec les informations de Fatoumata Traoré