Le refuge d’urgence pour personnes sansabri ouvre ses portes à Charlottetown
Un nouveau refuge d’ur‐ gence pour les personnes sans-abri est partiellement ouvert depuis vendredi à Charlottetown, à l'Île-duPrince-Édouard. Vingt-cinq des 50 lits sont prêts à hé‐ berger des individus dans le besoin. Les heures d’ac‐ cueil sont de 20 heures à 8 heures.
Des travaux électriques et de câblage étant presque ter‐ minés, on prévoit que l'autre moitié des lits sera prête dans une semaine.
Quiconque a besoin d’un abri peut avoir un lit pour 30 nuits, peut entreposer ses effets personnels et avoir ac‐ cès aux douches et à la buan‐ derie, résume Shelley Cole, gestionnaire au ministère du Développement social et du Logement de l’Île-du-PrinceÉdouard.
Les personnes ne seront pas non plus séparées de leurs animaux de compagnie, acceptés au refuge.
Le refuge compte sur 24 employés, au moins pour les six prochains mois. Ce sont des personnes qui ont de l’expérience dans les ques‐ tions relatives à la santé men‐ tale et à la consommation de substances, explique Shelley Cole.
On note aussi qu’il y a des rampes d’accès pour handica‐ pés et deux chambres adap‐ tées aux personnes à mobilité réduite.
Ce refuge est une réponse d’urgence. Ce n’est pas un lo‐ gement supervisé ou une maison de transition. C’est un refuge d’urgence, précise Shel‐ ley Cole.
La structure modulaire d’environ 2430 mètres carrés, ou 8000 pieds carrés, a coûté environ 2 millions de dollars au gouvernement provincial.
À Charlottetown, l’opposi‐ tion officielle souligne aussi que l’ouverture de ce refuge n’est qu’un premier pas pour solutionner un problème plus aigu.
Karla Bernard, députée du Parti vert dans Charlotte‐ town-Victoria Park, déclare qu’un service d’hébergement pour personnes sans-abri ou‐ vert 24 heures par jour, sept jours par semaine, est la direc‐ tion dans laquelle la province doit s’engager.
D’après le reportage de Gabrielle Drumond