France Bélisle à la tête d’un comité de l’UMQ sur la pénurie d’employés au sein des villes
La mairesse de Gatineau, France Bélisle, s’est vue ac‐ corder les rênes d’un nou‐ veau comité de l'Union des municipalités du Québec (UMQ) : un comité sur la pé‐ nurie de main-d'oeuvre au sein des villes.
D’emblée, les travaux du comité auront pour objectif de rendre le milieu municipal plus attrayant aux potentiels employés.
Quand je suis arrivée il y a un an, j'ai proposé cette idéelà, qui a fait son chemin, qui est devenue un élément de la planification stratégique de l'UMQ, je trouve ça formi‐ dable, a réagi France Bélisle, enchantée par ce nouveau mandat.
Mme Bélisle est particuliè‐ rement satisfaite que ce comi‐ té regroupe non seulement des maires et des mairesses, mais aussi des membres de la direction générale des munici‐ palités québécoises.
Je peux bien être la mai‐ resse de la Ville de Gatineau, toute la structure à l'intérieur, la supervision de nos équipes de ressources humaines, ce n’est pas moi qui m'occupe de ça, c'est la direction générale, a-t-elle expliqué. Nous, on peut politiquement donner des orientations pour que nos villes deviennent plus at‐ trayantes [mais] pour les em‐ ployés, dans les faits et dans le déploiement, c'est vraiment les directions générales [qui jouent un rôle].
Je suis vraiment contente de porter ce nouveau cha‐ peau-là qui va nécessiter beaucoup de travail, mais dont je trouve les discussions intéressantes.
France Bélisle, mairesse de Gatineau
Le comité compte déjà mener un sondage pour mieux connaître la perception qu'ont les gens des villes comme employeurs. Des tra‐ vaux qui mèneront à un ate‐ lier lors des assises de l'UMQ à Gatineau, le printemps pro‐ chain.
Un bon employeur?
L'intention de ce comité, c'est de se pencher sur les villes au Québec comme em‐ ployeurs, a expliqué Mme Bé‐ lisle. Est-ce qu'on est attractif quand on est une ville? ques‐ tionne-t-elle.
À titre d’employeurs, les villes se doivent de s’interro‐ ger sur la perception qu'ont leurs employés potentiels, es‐ time la mairesse Bélisle.
D’autant plus que les grandes villes comme Gati‐ neau, Montréal ou Québec sont en compétition avec plu‐ sieurs autres organisations, at-elle rappelé, soulignant d’ailleurs que le principal ad‐ versaire de la Ville de Gati‐ neau en matière d’embauche, c’est le gouvernement fédéral.
Est-ce qu'on est toujours à jour par rapport au marché? Est-ce que c'est l'fun de tra‐ vailler dans une ville du Qué‐ bec? Qu'est-ce qu'on peut faire pour être plus représen‐ tatif de ce que les employés cherchent?
Ce ne sont que quelquesunes des questions qui oc‐ cupent Mme Bélisle.
Dans un contexte de pé‐ nurie de main-d'oeuvre, les employés qu'on a, on veut les garder, a renchéri la mairesse. C'est précieux. On veut qu’ils soient des ambassadeurs, qu'ils parlent à leurs amis, à leur famille, pour leur dire que c'est intéressant de travailler dans des villes. Ce comité va se pencher sur ces élémentslà.