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Les oeuvres de deux étudiants de l’Université des Premières Nations exposées à Regina

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Deux étudiants de l'Univer‐ sité des Premières Nations auront la chance de voir leurs oeuvres exposées dans le centre-ville de Regi‐ na tout l’hiver.

Cette exposition urbaine est née d'une initiative mise sur pied par le Regina Down‐ town et le Regina's Ware‐ house Business Improvemen­t District en partenaria­t avec la Ville. Les architecte­s, artistes et designers locaux étaient appelés à présenter des oeuvres représenta­nt les concepts de chaleur et de re‐ fuge.

Lorne Kequahtoow­ay, un étudiant de troisième année en art à l’Université des Pre‐ mières Nations, se dit excité de voir l’une de ses sculptures exposées dans le cadre d’un projet d’une telle ampleur.

Je n’aurais jamais cru avoir une oeuvre commandée et ex‐ posée aussi tôt dans ma car‐ rière, se réjouit-il. C’est un bon début!

J’ai voulu créer quelque chose ayant la forme d’un tipi qui se transforme­rait graduel‐ lement en bison, explique le jeune artiste. Historique­ment, nous avons vécu dans des ti‐ pis, c’était nos maisons. Le bi‐ son, quant à lui, nous offrait le matériel nécessaire pour re‐ couvrir ces maisons.

Lorne Kequahtoow­ay se réjouit de voir la culture et le savoir-faire autochtone ainsi exposé au centre-ville de Regi‐ na.

Ça signifie beaucoup de re‐ cevoir une telle reconnais‐ sance de la Ville de Regina, non seulement pour moi, mais aussi pour les étudiants du départemen­t d’arts de l’Université des Premières Na‐ tions, dit-il.

Calista Moser, une autre étudiante de l’université, a aussi vu sa propositio­n être sélectionn­ée pour cette expo‐ sition urbaine.

Pour elle, d’avoir des gens qui puissent admirer l’une de ses oeuvres à cette échelle est quelque chose qu’elle n’aurait jamais cru possible.

C’est cool d’avoir mon art sur la place publique et d’être reconnue. Ça me prouve à moi et aux autres Autoch‐ tones qu’on a notre place. Calista Moser, artiste

Si ces deux étudiants sont parvenus à être sélectionn­és, c’est entre autres grâce au soutien de leur enseignant, Lionel Peyachew. Ce dernier les a aidés à mettre sur pied leurs deux propositio­ns.

L’enseignant se réjouit que les deux projets aient pu être réalisés, lui qui pensait qu’une seule des deux sculptures se‐ rait choisie.

Lorsque je leur ai envoyé la bonne nouvelle par cour‐ riel, ils ne pouvaient pas le croire, se rappelle Lionel Peya‐ chew. Ils étaient très excités de passer à la prochaine étape!

Bien que la taille des oeuvres, l’échéancier imposé et les conditions hivernales aient posé des défis aux deux artistes, l’enseignant se dit fier du travail accompli par ses étudiants.

Il se dit ravi à l’idée que les Réginois et les visiteurs pour‐ ront admirer leurs sculptures jusqu'à la fin février.

Avec les informatio­ns de Jennifer Francis

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