Des Canadiens de la C.-B. sont coincés au Pérou à cause de manifestations

Alors que le Pérou est se‐ coué par une importante crise politique, des tou‐ ristes canadiens de la Co‐ lombie-Britannique ten‐ tent de rentrer à la mai‐ son. Après le « coup d’État » manqué de l’an‐ cien président Pedro Cas‐ tillo et son arrestation, les manifestations se sont multipliées contre la nou‐ velle présidente Dina Bo‐ luarte. Les affrontements ont fait sept morts depuis dimanche au Pérou.

En vacances au Pérou, un groupe de Canadiens, dont des militaires basés à Victoria, a été témoin des manifesta‐ tions à Arequipa, la deuxième plus grande ville du pays.

Maxime Vandal et Evan Helgason-Thorpe affirment que leur autobus a été visé par des manifestants lundi.

Selon Maxime Vandal, les ma‐ nifestants ont placé des pneus devant leur bus.

Ils ont mis le feu sur les pneus et ils ont bloqué la route. Il y avait des autobus sur le côté qui essayaient de passer, mais les manifestants ont poussé le feu en dessous de leur autobus pour les for‐ cer à reculer, ajoute Maxime

Vandal.

Le groupe a ensuite décidé d'abandonner le bus après une heure d’attente et de marcher vers l’aéroport d’Are‐ quipa. Une fois arrivé, Maxime Vandal explique que son groupe s'est retrouvé au mi‐ lieu des affrontements entre la police péruvienne et les ma‐ nifestants.

Mardi, les aéroports d’Are‐ quipa et de Cuzco étaient tou‐ jours fermés.

J’étais très stressé et mon adrénaline était à son plus haut. Ce n’est pas avant notre retour à l’auberge que j’ai réa‐ lisé ce qui s’est passé.

Evan Helgason-Thorpe Maxime Vandal et Evan Helgason-Thorpe se sentent chanceux d’avoir échappé aux manifestations. Ils indiquent qu’ils sont en contact avec l’ambassade du Canada. Le groupe souhaite mettre fin à son expédition qui devait du‐ rer jusqu’au 23 décembre.

Affaires mondiales Canada recommande aux Canadiens qui sont au Pérou d’être très prudents, mais il n’y a pas de consigne d’évacuation.

Avec les informations de Benoît Ferradini