Une baisse des prix sur des produits dans les magasins d’alcool gérés par la province
Les magasins d’alcool gérés par la province offrent un rabais sur au moins 25 % des produits jugés impopu‐ laires, suite à l’annonce de leur fermeture d’ici le 31 mars prochain.
Par exemple, une bouteille de vodka peut se vendre à 33 $ dans un magasin privé alors qu'en vertu des rabais elle peut se vendre à 15 $ dans un magasin géré par la province.
Si cette baisse de prix est bien accueillie chez les consommateurs, notamment dans le contexte inflation‐ niste actuel, la situation pro‐ voque des conséquences pour les propriétaires de ma‐ gasins privés de vente de boissons alcoolisées.
Le responsable d’un maga‐ sin privé de vente de boissons alcoolisées à Regina, confirme qu’il y a une baisse d’achalan‐ dage, alors que le mois de dé‐ cembre est souvent très acha‐ landé.
Il indique également qu'il est impossible de compé‐ titionner dans un tel contexte avec les magasins gérés par la province. Alors, il dit craindre que cela nuise à son entre‐ prise.
Dans un courriel adressé à Radio-Canada, la Régie des al‐ cools et des jeux de hasard de la Saskatchewan (SLGA) in‐ dique avoir agi de la sorte afin de commencer à écouler des stocks qui ne se vendraient pas autrement.
La SLGA précise qu'il n'y a pas de promotion de prix sur les produits grand public. En effet, ces produits qui repré‐ sentent 75 % du stock conti‐ nuent d'être commandés et ne font l’objet d'aucune ré‐ duction.
Sur son site Internet, la SL‐ GA indique que ses magasins continueront à fonctionner comme d'habitude, avec quelques changements.
Par ailleurs, les magasins ne vendent plus de cartes ca‐ deaux. Celles-ci doivent être échangées avant la fermeture des magasins.
La SLGA annonce égale‐ ment l'interruption du pro‐ cessus de commandes spé‐ ciales et indique que les clients peuvent continuer à le faire auprès d'autres dé‐ taillants.
Avec les informations de Laurence Taschereau et Ernst Jeudy
La direction du MSA a d’ailleurs confirmé mercredi que les vérifications ordon‐ nées par la Régie du bâtiment du Québec ont débuté.
Des experts indépendants sont sur place pour tenter de déterminer les causes de la chute d'une télécabine surve‐ nue le 10 décembre dernier.
L’exploitant de la station, Resorts of the Canadian Ro‐ ckies, n’est pas en mesure pour l’instant d’avancer une date de réouverture. Celle-ci ne sera possible qu’une fois que toutes les remontées mé‐ caniques auront été inspec‐ tées.
Avec la collaboration de Stéphanie Fillion et d’Alexan‐ dra Duval