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Des chercheurs veulent savoir comment les Albertains vivent leur après-COVID-19

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Des chercheurs albertains demandent à leurs conci‐ toyens qui ont eu la COVID19 de remplir un sondage afin de savoir quels symp‐ tômes subsistent et aider la province à définir sa ré‐ ponse à la l’après-COVID-19.

Ils espèrent notamment obtenir de l’informatio­n des personnes qui n’ont pas été hospitalis­ées. Jusqu’à mainte‐ nant, près de 10 000 Alber‐ tains ont déjà répondu au sondage en ligne, mais les chercheurs veulent en avoir plus.

Ultimement, nous voulons être capables de dresser un modèle afin de prédire qui a le plus de chance d’avoir la COVID de longue durée ou des symptômes après l’infec‐ tion, explique la professeur­e Colleen Norris, de la faculté d’infirmerie de l’Université de l’Alberta.

Au départ, le sondage était limité aux personnes ayant passé un test PCR, peu im‐ porte le résultat. La recherche a, depuis, été étendue à toutes les personnes ayant eu un résultat positif à un test de dépistage, mais trouver ces personnes est plus compli‐ qué.

Nous avons besoin d’au‐ tant de données que possible, mais maintenant que l’admi‐ nistration des tests de dépis‐ tage n’est plus structurée, nous ne savons pas qui a la COVID ni s’il y a de nouveaux symptômes, explique le direc‐ teur de programme Jeff Bakal, de Services de santé Alber‐ ta (AHS).

Le sondage est donc notre meilleure chance de com‐ prendre la situation, ajoute-til.

Dégager la tendance

Jusqu’à maintenant, 120 000 lettres ont été en‐ voyées à des Albertains pour leur demander de répondre au sondage. Environ 9600 per‐ sonnes ont répondu, dont 7300 ont reçu un diagnostic positif à la suite du test PCR.

Le sondage s’intéresse aux symptômes apparus avant la décision de passer un test de dépistage, à la vaccinatio­n et aux symptômes subsistant après une infection.

Les premiers résultats per‐ mettent déjà aux chercheurs de dégager certaines ten‐ dances. Chez les 2422 répon‐ dants déclarées positifs il y a plus d’un an, les cinq symp‐ tômes les plus courants sont : la fatigue (44 %); les maux de tête (39 %); la difficulté à dormir (33 %); la confusion (26 %); les étourdisse­ments (26 %).

Les mêmes symptômes ont également été cités par les répondants dont le test de dépistage s’est avéré négatif, mais dans de moindres pro‐ portions : la fatigue (28 %); les maux de tête (32 %); la difficulté à dormir (24 %); la confusion (10 %); les étourdisse­ments (14 %).

Selon Jeff Bakal, la taille de l’échantillo­n laisse entrevoir une marge d’erreur de +/- 1,5 point de pourcentag­e chez les personnes dont le ré‐ sultat était négatif et de +/- 1,1 point de pourcentag­e chez les répondants déclarés positifs.

Les chercheurs à l’origine de l’étude espèrent que les ré‐ sultats pourront être utilisés dans différents domaines mé‐ dicaux, dont l’étude du syn‐ drome post-COVID-19 et la santé des femmes.

Ailleurs sur le web :

L'étude de suivi de la pan‐ démie POST-COVID de l'Alber‐ ta

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Avec les informatio­ns de Paige Parsons

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