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Des infirmière­s psychiatri­ques disponible­s au 911 pour répondre aux appels de détresse

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Quatre infirmière­s psychia‐ triques sont désormais dis‐ ponibles du lundi au jeudi de midi à minuit, ainsi que 24 heures sur 24 du vendre‐ di au dimanche, au Centre de commandeme­nt opéra‐ tionnel (CCO) de la Gendar‐ merie royale du Canada (GRC) à Regina, pour ré‐ pondre aux appels au 911 lors d'une détresse.

Aujourd'hui, les quatre in‐ firmières sont parfaiteme­nt formées, elles ont passé les trois dernières semaines à ac‐ cumuler de l'expérience et elles sont prêtes pour la sai‐ son des fêtes, saison pendant laquelle nous constatons chaque année une augmenta‐ tion des appels en santé men‐ tale, indique la directrice du CCO, Jocelyn James, qui se ré‐ jouit avec la concrétisa­tion de ce projet.

Le projet pilote s'inspire d'un système mis en place au Royaume-Uni, où des profes‐ sionnels de la santé mentale ayant accès aux dossiers mé‐ dicaux sont placés dans des centres régionaux pour conseiller les policiers et ré‐ pondre aux appels du public.

Nous avons travaillé dur pour adapter un modèle eu‐ ropéen à la réalité des régions éloignées de la Saskatchew­an, affirme la directrice du CCO, Jocelyn James.

Le financemen­t perma‐ nent à ce projet est assuré par l’Autorité de la santé de la Sas‐ katchewan (SHA), indique la GRC dans un communiqué.

Selon les données, pen‐ dant le projet pilote de 12 mois, la majorité des appe‐ lants, soit 99,8 %, qui si‐ gnalent une crise de santé mentale ont accepté de parler avec l'infirmière.

Ainsi, 80 % des appelants ont été orientés vers un ser‐ vice de santé mentale ou de toxicomani­e. Et 71 % des ap‐ pelants évalués par un infir‐ mier ont évité d'être conduits par un agent de police à un service d'urgence pour obte‐ nir un diagnostic et un traite‐ ment.

En 2020, la GRC a reçu 4 640 appels liés à la santé mentale. Ainsi, au cours des six premiers mois du projet pilote, elle a reçu 2 474 appels de personnes ayant des pro‐ blèmes de santé mentale.

Avec les informatio­ns de Louise BigEagle

lui.

C’est là que la population généraleme­nt oublie, il faut que le parent fasse les dé‐ marches auprès de son méde‐ cin de famille ou de sa cli‐ nique. Les médecins ont l’obli‐ gation de garder des accès adaptés dans les différente­s cliniques pour des rendezvous de dernières minutes. Et, il y a aussi dans plusieurs cli‐ niques et GMF des sans-ren‐ dez-vous de disponible­s, sou‐ ligne Sandra Racine.

Pour les familles sans mé‐ decin de famille, elles peuvent se tourner vers les Guichets d’accès à la première ligne (GAP), généraleme­nt acces‐ sibles de 8 h à 20 h, les jours de semaine. Mais c’est sûr que durant le temps des Fêtes, il y aura des modificati­ons d’ho‐ raire, concède tout de même la directrice des soins infir‐ miers.

Si après ces étapes, l'en‐ fant n’a toujours pas de ren‐ dez-vous, le 811 option 1, le nouveau choix annoncé mer‐ credi par le ministre de la San‐ té, peut être utile. L’infirmière du 811 a aussi accès à des plages horaires pour donner des rendez-vous, [ce] qui évite de devoir aller attendre à l’ur‐ gence avec un enfant malade, précise Sandra Racine.

Elle souligne que depuis le dernier mois, les infirmière­s praticienn­es spécialisé­es (IPS) de la région mettent les bou‐ chés doubles pour aider à désengorge­r le système. En‐ semble, elles se sont mobili‐ sées en acceptant de faire des heures supplément­aires et ont offert plus de 750 rendezvous additionne­ls aux enfants étant aux prises avec un virus respiratoi­re.

Comment savoir si c’est grave ou pas

Les infections qui risquent principale­ment de survenir dans les prochaines semaines, ce sont l’influenza et la gastroenté­rite, prévoit Sandra Ra‐ cine. Elle invite les parents à se référer au site du gouver‐ nement où l’ensemble des symptômes sont précisés.

Selon la nature de leur gra‐ vité, le parent peut ensuite choisir s’il est mieux de com‐ muniquer avec le 811 ou de se présenter directemen­t à l’ur‐ gence.

Par exemple, si on a de l‘in‐ fluenza, les situations qui vont nous mener à consulter à l’urgence, c’est si on a des signes de déshydrata­tion qui accompagne la fièvre sur plus de 48 h, de la difficulté à se nourrir, un teint pâle et une coloration anormale, sou‐ tient-elle.

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