Radio-Canada Info

Le compte qui traque le jet d’Elon Musk de retour sur Twitter, avec un jour de retard

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S’il y a une qualité qu’on ne peut nier au créateur du compte qui suit les mouve‐ ments du jet privé d’Elon Musk (et d’autres person‐ nalités) sur Twitter, c’est sa persévéran­ce. Après avoir été banni du réseau social, le compte du program‐ meur Jack Sweeney est de retour en ligne, mais pu‐ blie les déplacemen­ts de l’avion du milliardai­re avec 24 heures de retard.

Le délai a été ajouté pour se plier à de nouvelles règles de Twitter interdisan­t les pu‐ blications qui indiquent la po‐ sition d’un individu en temps réel.

Cette réglementa­tion est entrée en vigueur après que le nouveau patron de Twitter, Elon Musk, a affirmé qu’une voiture avec son fils à bord aurait été suivie par un harce‐ leur fou (“crazy stalker”). Il a menacé Jack Sweeney de poursuites judiciaire­s, même si rien n’indique que la per‐ sonne qui aurait suivi la voi‐ ture avait utilisé les données publiées sur le compte @Elon‐ Jet.

Elon Musk avait pourtant promis en novembre qu’il ne bannirait pas le compte @ElonJet, même s’il s’agissait d’un risque à sa sécurité, pour montrer son engagement en‐ vers la liberté d’expression. Il a changé d’idée, mais a ouvert la porte à permettre à ces comptes de tweeter ces infor‐ mations de localisati­on, qui sont de toute manière pu‐ bliques, avec un délai raison‐ nable.

Le nouveau compte Twit‐ ter de Jack Sweeney, @Elon‐ JetNextDay, va donc publier des gazouillis avec les infor‐ mations des trajets du jet pri‐ vé de Musk avec un délai d’une journée. Son proprié‐ taire affirme qu’il publie ma‐ nuellement pour l’instant, jus‐ qu’à ce qu’il finalise d’automa‐ tiser son système.

Moins de huit semaines après la prise de contrôle du réseau social, Elon Musk a an‐ noncé mardi son intention de quitter la tête de l’entreprise aussitôt qu’il aura trouvé une personne assez folle pour le remplacer.

Cela faisait suite à un son‐ dage qu’il avait lui-même lan‐ cé où il posait la question s’il devait se retirer de la tête de Twitter ou non. 57 % des 17 millions de personnes par‐ ticipantes ont répondu par l’affirmativ­e.

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