François Bélisle et ses trois propositions pour le conseil municipal de Trois-Rivières
Le conseiller municipal du district de Pointe-du-Lac, François Bélisle, a transmis ses souhaits du Nouvel An la semaine dernière sur sa page Facebook sous la forme de trois recomman‐ dations au maire de TroisRivières, Jean Lamarche.
En entrevue à l’émission Toujours le matin, il a notam‐ ment expliqué sa proposition pour le remplacement du maire suppléant Daniel Cour‐ noyer par un conseiller qui, selon lui, fait l’unanimité : Re‐ né Martin.
Un rôle de rassembleur
J’ai toujours vu le rôle de maire suppléant comme quel‐ qu’un qui peut prévenir les dissensions. Et surtout, qui a l'estime et la confiance de tout le monde. Ça prend vrai‐ ment quelqu’un de rassem‐ bleur, estime François Bélisle.
Le conseiller du district des
Carrefours a, selon M. Bélisle, toutes les qualités pour rem‐ plir ces fonctions, mais sur‐ tout, le doigté nécessaire pour arriver à jeter des ponts entre les membres du conseil municipal.
René [Martin] est un grand chum de Jean Lamarche, mais il est aussi très sensible aux préoccupations de tout le monde.
Joint par Radio-Canada, René Martin a déclaré avoir trouvé la proposition très flat‐ teuse et dit apprécier les pro‐ pos de son collègue, mais n’a pas souhaité commenter da‐ vantage cette possibilité.
Représentation équilibrée plus
François Bélisle a aussi dit espérer une représentation plus équilibrée au conseil exé‐ cutif en assurant la présence de conseillers qui ne sont pas nécessairement des proches du maire.
Il faut que toutes les ten‐ dances soient représentées, a-t-il ajouté.
Un véritable cancer
François Bélisle propose également d'abandonner une fois pour toutes le projet d'agrandissement du Carre‐ four 40-55 qui est loin de faire l'unanimité au sein du conseil. Le conseiller du district de Pointe-du-Lac a même quali‐ fié ce projet de cancer qui ne respecte pas les impératifs en‐ vironnementaux de notre époque.
On est en 2023, on a eu la COP15 à Montréal. Et là, on continue avec ce projet-là qui a été rejeté par l’ancien conseil. C’est le projet le plus divisif que j’ai vu lors de mes neuf ans comme conseiller, souligne-t-il.
Avec la d'Éric Langevin
collaboration
des taux d'intérêt très bas et une offre très faible.
Brendon Ogmundson, économiste
Selon le gouvernement du Québec, les acheteurs étran‐ gers ont représenté en moyenne moins d'un pour cent des transactions immo‐ bilières en janvier dernier.
Contacté par courriel par CBC News, le ministère fédéral du Logement a décliné une demande d'entrevue.
D'après un texte de CBC News
présentants locaux, qui eux, ne savaient pas ce qui se pas‐ sait, a-t-elle déploré.
Elle a ajouté que ce manque d'information s'est poursuivi même après leur re‐ tour à la maison. Comme de nombreux passagers, elle cherche à être indemnisée et à obtenir des explications.
Une longue attente, peu de mises à jour
Une autre Ottavienne, Chantale Dumoulin, est déter‐ minée à ne plus voyager avec Sunwing après avoir vécu plu‐ sieurs complications à son re‐ tour de Cuba avec sa famille.
Trois heures avant son dé‐ part d'Ottawa prévu la veille de Noël, Sunwing a envoyé un avis à Mme Dumoulin pour l'informer que leur vol avait été reporté au lendemain ma‐ tin et qu'ils devraient être de retour à l'aéroport à 3 h.
Le lendemain matin, ils ont été informés par tranches de trois heures que leur vol était à nouveau retardé, jusqu'à ce qu'il décolle près d'une jour‐ née entière après ce qui était initialement prévu.
Leur vol de retour a été re‐ tardé de la même manière. Dans ce cas, ils ont reçu des notifications plus fréquentes, avec des délais de retard plus courts.
Nous sommes restés coin‐ cés dans le hall de l'hôtel pen‐ dant deux jours sans savoir [quand nous allions partir].
Elle a dit que sa famille ne pouvait pas quitter le hall, car elle risquait de manquer le bus vers l'aéroport.
Mme Dumoulin a été très contrariée par le manque de communication de Sunwing pendant ces retards. Elle a de‐ puis rejoint un groupe Face‐ book avec d'autres personnes ayant séjourné dans le même hôtel. Les voyageurs y ont partagé leurs observations et leurs allégations, qui, selon eux, contredisent l'affirma‐ tion de Sunwing selon la‐ quelle tous les retards étaient dus à la météo.
Les petites compagnies aériennes en difficulté
Professeur de gestion de l'aviation à l'Université McGill, John Gradek a auparavant été cadre chez Air Canada pen‐ dant 20 ans. En entrevue à
CBC, il a admis que les risques de mésaventures aug‐ mentent lorsqu’on choisit de voyager avec une petite com‐ pagnie aérienne comme Sun‐ wing.
Ces compagnies ont moins de ressources, a-t-il dit, pour se remettre sur les rails. Selon lui, Sunwing a dû faire face à une combinaison de défis lorsque le mauvais temps a frappé. Il a aussi rappelé que son personnel est sûrement moins expérimenté.
Au cours des deux der‐ nières années, l’industrie du transport aérien s’est considé‐ rablement réduite.
Il a conseillé aux passagers de faire part de leurs préoccu‐ pations aux compagnies aé‐ riennes.
Sunwing suggère aux voyageurs de soumettre leurs demandes d'indemnisation, y compris les reçus pour les dé‐ penses connexes, par le biais de son site web.
Le porte-parole à la direc‐ tion générale de l'analyse et de la liaison à l'Office des transports du Canada, Tom Oommen, a également décla‐ ré que les passagers doivent commencer par la compagnie aérienne pour obtenir une in‐ demnisation. Son organisme, lui, intervient pour gérer les plaintes si les compagnies aé‐ riennes n’ont pas répondu à la satisfaction d’un passager après 30 jours.
Selon le règlement cana‐ dien sur la protection des pas‐ sagers aériens, les compa‐ gnies aériennes sont tenues, en cas de retard dû aux condi‐ tions météorologiques, de te‐ nir les passagers informés et de leur proposer une nouvelle réservation. S'ils ne peuvent pas être servis dans les 48 heures, la compagnie aé‐ rienne est tenue de leur offrir un remboursement.
Pour les retards sur les‐ quels la compagnie aérienne a un contrôle, elle doit fournir des mises à jour, ainsi que de la nourriture, un héberge‐ ment et une compensation pour les désagréments subis, a-t-il ajouté. Pour les petites compagnies aériennes comme Sunwing, cela peut al‐ ler jusqu'à 500 $ pour un re‐ tard de plus de neuf heures.
Gabor Lukacs, qui défend les droits des passagers, es‐ time qu'il existe d'autres moyens de demander des comptes aux compagnies aé‐ riennes.
Il aimerait que le gouver‐ nement fédéral utilise un trai‐ té connu sous le nom de Convention de Montréal, qui permettrait au gouvernement d'imposer des amendes aux compagnies aériennes en cas de non-conformité.
En attendant, il a déclaré que les passagers ont deux choix : un recours collectif ou un recours individuel devant la Cour des petites créances.
Melissa Cummings et Chantale Dumoulin envi‐ sagent toutes les deux une action en justice.
Le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, a écrit sur Twitter que les Cana‐ diens avaient besoin de ré‐ ponses et qu'il soutenait son collègue député Peter Schiefke, qui a déclaré qu'il convoquerait Sunwing et VIA Rail à une réunion du Co‐ mité des transports.
Avec les informations de Sara Frizzell, de CBC News
triplex.
Par contre, les investis‐ seurs étrangers sont libres d’acheter des quatre loge‐ ments et plus, ainsi que tout autre bien à caractère com‐ mercial, spécifie le Parti libéral du Canada sur son site inter‐ net.
Par cette loi, le gouverne‐ ment fédéral espère stabiliser le marché immobilier qui a été fragilisé par la pandémie de COVID-19. Il veut donc dissua‐ der les investisseurs étrangers qui s’achètent des maisons et parfois, les laissent vacantes afin de les revendre plus tard à des prix exorbitants, ex‐ plique le gouvernement.
La loi aura beaucoup d’ef‐ fets positifs sur les acheteurs locaux, croit Aziz Maghrab, avocat et courtier immobilier pour la région d’Ottawa et Ga‐ tineau.
Ça va apporter beaucoup d’avantages aux nouveaux acheteurs et ça peut aussi fa‐ voriser l’accès au logement. L’objectif est de réduire la spé‐ culation immobilière, c'est re‐ lativement possible, pense-til.
Qui sont-ils?
Selon la courtière immobi‐ lière à Ottawa Nathalie Belo‐ vic, il est difficile d’établir un profil type des investisseurs qui sont séduits par la capi‐ tale fédérale.
Toutefois, elle constate qu’il s’agit généralement des personnes attirées par la sta‐ bilité du marché canadien.
[Souvent] les acheteurs étrangers veulent juste sta‐ tionner de l’argent ici au Cana‐ da. Ils s’en foutent si le prix d’un condo est de 300 000 ou 350 000 dollars, pour eux, ça ne représente pas une grosse différence. C’est définitive‐ ment un pas vers un ralentis‐ sement du marché , dit-elle.
Mais au fil du temps, un autre type d’acheteur a égale‐ ment émergé dans la région, ajoute M. Maghrab. Il s’agit des parents des étudiants in‐ ternationaux, qui souhaitent investir, le plus souvent, dans des condos afin d’héberger le temps d'un parcours scolaire, leurs enfants.
Des propos confirmés par la notaire établie à Gatineau, Véronique Semexant.
Elle déplore par consé‐ quent que la loi crée une confusion et affecte des inves‐ tisseurs qui avaient réelle‐ ment l'intention de s’établir dans la région.
C’est quand même un marché qui est grandissant [l’établissement des étudiants étrangers]. Ces gens-là pour‐ raient être freinés. [...] Pour ces gens-là dont l’intention était d’occuper ces logements, ils viennent de fermer la porte, déplore-t-elle.
De manière plus générale, Me Semexant affirme que les transactions impliquant les in‐ vestisseurs étrangers n’ex‐ cèdent pas les 60 % de ses dossiers, mais reste persua‐ dée qu'ils représentent tout de même une valeur significa‐ tive dans le portrait de la ré‐ gion.
Une efficacité table, selon certains discu‐
Si plusieurs saluent l’initia‐ tive du gouvernement, cer‐ tains d'entre eux croient que la loi, à elle seule, n’est pas suffisante pour ralentir le boom immobilier.
L’efficacité est discutable, mais l’avenir nous le dira, lance Me Semexant.
En effet, ladite loi entend punir avec des amendes al‐ lant jusqu’à 10 000 dollars toute personne qui essayerait d’assister les personnes étran‐ gères qui voudront contour‐ ner la loi.
Or, pour la notaire, il n'est pas évident de contrôler les pourtours du marché immo‐ bilier. Pour elle, il y aura tou‐ jours des personnes qui ten‐ teront de contourner la loi coûte que coûte.
Mme Bolvic ajoute que d’autres variables comme l’in‐ flation doivent également être prises en compte.
C’est un des outils qu’on peut utiliser pour essayer de stabiliser le marché et le nor‐ maliser. Mais honnêtement, pour le moment c’est le taux d’intérêt qui va avoir plus d’impact sur le marché immo‐ bilier, dit la courtière immobi‐ lière.
Des exceptions à la loi
Néanmoins, la loi a prévu certaines exceptions pour les résidents temporaires qui tra‐ vaillent au Canada. Pour ache‐ ter un immeuble résidentiel, les travailleurs en situation temporaires au Canada doivent :
avoir un permis de travail valide ou être autorisé à tra‐ vailler au Canada avoir tra‐ vaillé à temps plein au Canada pendant au moins trois ans au cours des quatre années précédant l'achat avoir pro‐ duit des déclarations de reve‐ nus pour trois des quatre an‐ nées d'imposition précédant l'achat et ne pas avoir acheté de propriétés résidentielles au Canada depuis que l'interdic‐ tion est en vigueur
Les étudiants internatio‐ naux peuvent également acheter un immeuble résiden‐ tiel si, notamment, ils sont inscrits à un programme d'études autorisé dans un établissement d'enseigne‐ ment désigné tel que défini dans le Règlement sur l'immi‐ gration et la protection des réfugiés.
Avec les informations d'Alexandra Angers, de Pa‐ trick Foucault et de Moha‐ med Tiéné