Annulations des vols Sunwing : le long retour à la maison de familles ottaviennes
Le séjour de Melissa Cum‐ mings au Mexique a duré cinq nuits de plus que pré‐ vu, dont une sur un banc de parc. Elle fait partie des nombreux voyageurs cana‐ diens frustrés par les pro‐ blèmes du transporteur Sunwing.
Elle a dit que son vol de re‐ tour n’a cessé d’être repoussé. Elle a aussi attendu plusieurs jours pour obtenir une ré‐ ponse claire de la compagnie de voyage sur le moment où sa famille allait rentrer à la maison.
Ailleurs au pays, beaucoup de Canadiens ont vécu les mêmes frustrations, que ce soit à Toronto, à Québec, à Winnipeg, à Rimouski, à Regi‐ na et à Saskatoon. Sunwing a assuré à CBC, mardi, que tous les clients qui ont vécu des perturbations sont rentrés à la maison.
Malgré cette mésaventure, Melissa Cummings continue d’être frustrée à l’égard de la compagnie aérienne.
Nous avons été bloqués. L’hôtel où nous sommes res‐ tés n’avait pas de chambre pour nous accueillir, a-t-elle expliqué.
Un matin, à 4 h, après des heures sur un banc de parc, elle dit avoir commandé un taxi en direction de l’aéroport puisqu’elle voulait parler à un représentant Sunwing. Son trajet lui a coûté 250 $ US.
Une fois à l'aéroport, elle raconte qu'il n'y avait aucun agent de Sunwing. Pendant ce temps, l'application Sunwing indiquait que sa famille était déjà arrivée chez elle à Otta‐ wa. Il a fallu attendre cinq jours pour que ce soit vrai.
C’était effrayant. Chaque jour, c'était éprouvant pour les nerfs. Je me demandais où j'allais dormir. Est-ce que je rentre à la maison? Au moins, dites-moi quels sont mes choix. Faites preuve d'un peu de civilité.
Mme Cummings a raconté avoir passé des heures à ap‐ peler le transporteur. On lui a raccroché la ligne au nez ou on lui a dit de parler à des re‐