Les poteries d’une Sudburoise publiées dans le magazine Vanity Fair
La Sudburoise Amanda Payette a pu voir ses pote‐ ries présentées comme suggestion de cadeau dans les pages des magazines Va‐ nity Fair et World of Inter‐ iors seulement trois ans après avoir fondé son en‐ treprise, Whiteloft Cera‐ mics.
En décembre 2022, Mme Payette reçoit un cour‐ riel de Vogue, à Londres, s'en‐ quérant de son travail. Bien que méfiante, elle leur répond tout de même.
Ils m’ont dit qu’ils sont tombés sur moi naturelle‐ ment sur Instagram, raconte Mme Payette.
La conversation mène à l’exposition de ses pièces au sein de deux magazines ; deux publications suivies par de nombreux designers à tra‐ vers le monde.
Ils ont adoré mes pièces et trouvaient qu’elles conve‐ naient à leur style.
Amanda Payette, proprié‐ taire de Whiteloft Ceramics
Mme Payette évoque la possibilité que ses créations soient bientôt présentées dans deux autres publications de Condé Nast tout aussi connues, Vogue et Glamour.
Depuis la parution de son travail, Mme Payette confirme qu’elle profite d’une visibilité accrue sur les médias sociaux et que son compte Instagram compte mainte‐ nant plus de 32 000 abonnés.
Ses clients se situent au Canada ainsi qu’à travers les États-Unis. Elle compte aussi de plus en plus de clients en
Grande-Bretagne.
Une autodidacte
Peu après la naissance de son deuxième enfant, Mme Payette quitte sa car‐ rière professionnelle dans le domaine de la santé, qui ne la satisfaisait pas, pour se consa‐ crer à la poterie.
C’était un coup de tête, car je n’avais jamais touché à de la glaise avant d’avoir mes en‐ fants.
Amanda Payette, proprié‐ taire de Whiteloft Ceramics
Cela s’avère payant. Elle se procure un tour de potier ain‐ si que quelques fours, puis transforme une partie de son sous-sol en studio.
L’apprentissage du métier passe ensuite par le visionne‐ ment de vidéos didactiques sur YouTube. Mme Paquette suit aussi un important nombre de potiers dont elle admire le travail.
Mis à part les membres de sa famille et ses amis, c’est la distillerie Crosscut de Sudbu‐ ry qui a été l’un de ses pre‐ miers clients.
Ils organisaient un marché éphémère juste avant les fêtes et m’ont invitée à m’y joindre gratuitement, se re‐ mémore Mme Payette.
C’est là [...] que j’ai vendu mes premières pièces et c’était très encourageant d’avoir ce soutien de la com‐ munauté locale. Depuis, je les vends au grand public.
Amanda Payette, proprié‐ taire de Whiteloft Ceramics
Un pari payant
Peu après ses débuts, Mme Payette parvient à sub‐ venir aux besoins de sa fa‐ mille grâce à son entreprise à peine lancée.
À l’époque, la salle de sport opérée par son mari éprouve d’importantes difficultés en raison des restrictions sani‐ taires et des fermetures inter‐ mittentes de son établisse‐ ment.
Le mari de Mme Payette, Cole Payette, reconnaît qu’elle était alors notre revenu prin‐ cipal, juste au moment où elle venait à peine de commencer.
Il ajoute qu’il ne l’a jamais vue si heureuse et satisfaite.
À écouter :
La discussion Être autodi‐ dacte et réussir dans le cadre de l'émission Du côté de chez Catherine, animée par Cathe‐ rine Perrin.
Avec les informations de Jonathan Migneault, de CBC