La survie de clubs de motoneigistes est menacée selon un représentant de Motoneige NB
Un responsable d'un club de motoneige de la Pénin‐ sule acadienne lance un cri d'alarme pour la survie des organisations dans la pro‐ vince.
Le gouvernement devrait mieux appuyer financière‐ ment cette industrie, selon Ronald Lanteigne, trésorier du Club motoneige Nord-Est.
Les coûts d'entretien des sentiers augmentent et le nombre de membres est en chute.
Il y a des clubs qui vont fermer boutique cette année, c'est sûr. Parce qu'il y a déjà des clubs qui étaient sur les respirateurs. Ils risquent d'y passer.
Ronald Lanteigne, tréso‐ rier du Club motoneige NordEst
et représentant de la zone 3 à Motoneige NB
Cette sombre prédiction est faite par celui qui repré‐ sente également trois clubs de la région, incluant Chaleur, au sein de Motoneige NB.
Le nombre de membres en chute
Il n'y a donc pas que le manque de neige qui ali‐ mente les conversations. Il est surtout question de la dimi‐ nution du nombre de membres, donc du manque d'argent.
Pendant la COVID, beau‐ coup de monde ne pouvait pas voyager, explique-t-il. Donc, il y a eu de nouveaux adeptes de motoneige, du monde qui n'avait jamais fait de motoneige. Mais, mainte‐ nant qu'ils peuvent voyager, ils décident par exemple de ne pas acheter de passe. Comme c'est là, on s'en va vers une diminution du nombre de membres.
Pour le Club motoneige Nord-Est, la diminution du nombre de membres est de presque 20 %, selon son tré‐ sorier.
Cette organisation prévoit déjà un manque à gagner de 15 000 $.
Les deux surfaceuses fonc‐ tionnent à l'aide de carburant diesel, dont le prix a augmen‐ té.
Un meilleur appui finan‐ cier de la province
Ronald Lanteigne croit que le gouvernement provincial devrait mieux appuyer finan‐ cièrement un secteur qui amène d'importantes retom‐ bées économiques.
Aller cogner au gouverne‐ ment, soupire-t-il. Tu cognes souvent, mais les portes sont fermées. Tu cognes, mais il n'y a personne qui répond.
Pour ce représentant de clubs de motoneige, il s'agit de sauver cette industrie.
Parce que plus que ça va, plus on se dirige vers une sai‐ son catastrophique.