COVID-19 : un nouveau sous-variant aux États-Unis pourrait bientôt arriver en Ontario
L'Ontario pourrait bientôt connaître une hausse de cas de COVID-19 lié à un nouveau sous-variant de la souche Omicron qui se pro‐ page rapidement aux États-Unis, selon un ex‐ pert.
Le variant XBB.1.5 est ac‐ tuellement à l'origine de plus de 40 % des infections à la CO‐ VID-19 aux États-Unis, selon le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (Centers for Disease Control and Prevention (CDC)).
Il fait partie de la longue li‐ gnée de variants qui a émergé de la vague Omicron au début de l’année dernière, explique le Dr Fahad Razak, l’ancien di‐ recteur scientifique du Groupe consultatif scienti‐ fique ontarien de lutte contre la COVID-19.
Selon l’épidémiologiste, l'infectiosité de ce sous-va‐ riant est encore inconnue, mais rien n’indique qu’il pré‐ sente des symptômes plus sé‐ vères que les autres sous-va‐ riants d’Omicron.
Windsor touché en pre‐ mier?
Selon les données des CDC, cinq comtés du Michigan présentent des niveaux éle‐ vés d’infections à la COVID-19, alors que le comté de Wayne, qui inclut la ville de Détroit, montre un seuil d’infections moyen.
La ville frontière de Wind‐ sor est habituellement la pre‐ mière région canadienne à ressentir les effets d’une nou‐ velle vague aux États-Unis, se‐ lon le Dr Razak.
C’est statistiquement là où l’on peut s’attendre à ce que débordent en premier les in‐ fections des États-Unis, dé‐ taille-t-il.
Selon les données de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), les cas cau‐ sés par le sous-variant XBB.1.5 ne représentaient que 0,6 % des infections dans la se‐ maine du 11 décembre au Ca‐ nada.
L’ASPC soutient que le pro‐ cessus d’identification des souches d’infections prend de une à trois semaines.
Le programme de sur‐ veillance génomique de la CO‐ VID-19 en Ontario n’avait quant à lui pas identifié le sous-variant XBB.1.5 dans son dernier rapport. Celui-ci était basé sur les données récol‐ tées jusqu’au 10 décembre.
Avec les informations de CBC