Une Sherbrookoise de 78 ans continue de rayonner au travail

Au moins deux jours par se‐ maine, Jeanne D'Arc Mar‐ chand travaille à la bou‐ tique Castro, un magasin de vêtements. La femme de 78 ans adore son emploi, qui lui permet de rester ac‐ tive.

Je n’ai jamais vraiment ar‐ rêté. Je ne me vois pas rien faire. Moi, je ne le sens pas que j'ai 78 ans. Ça me permet de me changer les idées. Jeanne D’Arc Marchand

Elle fait bien des heureuses en boutique avec son oeil pour dénicher le morceau parfait. Une cliente croisée par Radio-Canada mercredi s’est montrée fort satisfaite des conseils de la vendeuse. C'est tout elle qui m'a trouvé ça, ces vêtements-là qui font bien!, s’est-elle réjouie.

Ça fait maintenant plus de deux ans que Jeanne D’Arc Marchand fait partie de l'équipe. Au début de la pan‐ démie, elle a offert son aide, alors que la propriétaire man‐ quait de personnel.

Le magasin était plein. Elle m’a dit "je peux te laisser mon nom si tu veux, je peux venir travailler." J’ai sauté sur l’occa‐ sion! s’exclame la coproprié‐ taire de la boutique Castro, Li‐ sa Jetté.

Au moment de l’em‐ bauche, Lisa Jetté ignorait l’âge de sa nouvelle employée. Lorsqu’elle a préparé sa pre‐ mière paye, ça a été toute une surprise.

C'est lorsque j'ai vu sa date de naissance, je pensais que je m'étais trompée. Parce que là, j'ai dit, "c'est impossible!", ra‐ conte-t-elle.

Depuis, Jeanne D'Arc est devenue indispensable dans la boutique.

Pour toute entreprise, ça prend une madame Jeanne. Toute l’expérience qu’elle a, qu’elle nous donne!

Lisa Jeté, copropriétaire de la boutique Castro

Jeanne D'Arc encourage d’ailleurs les gens de son âge à trouver un emploi qui leur plaît. Que ce soit dans n’im‐ porte quel domaine. On a santé. Ses collègues lui ap‐ portent beaucoup. Du bon‐ heur, oui, et de la richesse hu‐ maine, soutient-elle.

Sans le savoir, elle est éga‐ lement devenue un véritable modèle. ajoute la gérante Lucie Gre‐ nier.

Avec les informations de Marie-Hélène Rousseau