Hôpital de Gatineau : 350 000 $ pour sous-traiter d’urgence le lavage du linge souillé
Une pièce défectueuse a paralysé avant Noël les opérations à la buanderie de l’hôpital de Gatineau. Craignant un bris de ser‐ vice, le Centre intégré de santé et de services so‐ ciaux (CISSS) de l'Outaouais a dû octroyer d’urgence un contrat pour sous-traiter le lavage quotidien de mil‐ liers de kilos de linge souillé.
L’entente de gré à gré d’une valeur estimée à 350 000 $ a été conclue le 16 décembre dernier, mais rendue publique mercredi.
La buanderie de l’hôpital de Gatineau est notre buan‐ derie centrale et dessert la majorité de nos installations du secteur urbain, peut-on lire parmi les détails de l’en‐ tente publiés sur le Système électronique d'appel d'offres du gouvernement du Québec.
Un bris de service est inévi‐ table sans ce contrat, y assure le CISSS de l’Outaouais pour justifier le fait d’avoir procédé sans appel d’offres.
Par courriel, l'organisation précise que le service de buanderie de l’hôpital de Gati‐ neau traite quotidiennement 9000 kilos de linge souillé. En raison du bris, ce sont 5000 ki‐ los qui doivent maintenant être lavés et séchés à l’externe chaque jour, au coût de 1,7 $ par kilo.
Défaillance majeure
Le bris d’équipement est survenu le 15 décembre sur la carte maîtresse du tunnel de la buanderie, ce qui a eu pour impact de paralyser toute la production de lavage.
Des appels auprès du four‐ nisseur d'équipement furent faits et nous sommes tou‐ jours en attente de la pièce. Cependant, ce dernier a fait en sorte que nous pouvons tout de même faire une pro‐ duction minimale à l'interne depuis le 22 décembre afin de réduire les impacts cliniques et financiers, explique l’agente d’information Camille BrochuLafrance.
Le contrat stipule que l’en‐ tente avec l’entreprise Buan‐ derie Centrale Gatineau pren‐ dra fin lorsque les machines pourront être remises en marche.
Le CISSS de l’Outaouais n’était pas en mesure de four‐ nir, mercredi, une date proje‐ tée de retour à la normale, mais assure que toutes les ac‐ tivités cliniques et de nature technique peuvent se pour‐ suivre normalement sans im‐ pact.