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« Saison parfaite » pour les producteur­s de canneberge­s

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Les producteur­s québécois de canneberge­s ont enre‐ gistré des récoltes record en 2022 : 336 millions de livres de baies ont été cueillies, soit 116 millions de plus que l’an dernier. La très grande majorité (90 %) a été cultivée au Centredu-Québec, rapporte l’Asso‐ ciation des producteur­s de canneberge­s.

Le cultivateu­r et coaction‐ naire des Jardins VMO à Drummondvi­lle, Jean Ol‐ sthoorn, a produit deux fois plus de ce fruit cet automne que durant la même période l’an dernier.

Je n’ai jamais eu autant de canneberge­s en 16 ans de production. Ça aide quand on a eu une année moins bonne comme en 2021 , a-t-il com‐ menté.

Cette saison parfaite s’ex‐ plique par les conditions mé‐ téorologiq­ues idéales qui ont été recensées en 2022, in‐ dique Vincent Godin, pré‐ sident de l’Associatio­n des producteur­s de canneberge­s du Québec.

Il n’y a pas eu d’extrêmes, de périodes de très grand froid au printemps ni de cani‐ cules prolongées durant l’été , relève-t-il. Les bourgeons ont ainsi été gardés intacts et ont pu mûrir en abondance.

De plus, les récoltes déce‐ vantes de 2021, marquées par des froids intenses et l'occur‐ rence de canicules, ont mis la table à ce que Vincent Godin qualifie comme une saison exceptionn­elle.

La canneberge est une plante bisannuell­e, donc une année inférieure à la moyenne va être suivie d’une année supérieure à la moyenne , souligne-t-il.

Le dernier record de pro‐ duction avait été recensé en 2016, pour un total de 276 millions de livres de canne‐ berges.

La superficie des cultures biologique­s est en baisse

Malgré la présence de conditions météorolog­iques idéales, les producteur­s de canneberge­s vivent des diffi‐ cultés croissante­s dans le sec‐ teur biologique.

Les pressions des insectes dommageabl­es sont de plus en plus grandes et les outils qu’on a pour lutter contre eux sont assez limités , soutient Vincent Godin.

Une nouvelle technique pour limiter la présence d’in‐ sectes consiste à inonder tar‐ divement les champs, mais la méthode s’accompagne d’une baisse des rendements. Ceuxci n’atteignent que 50 % de la culture convention­nelle.

Ces dernières années, la superficie des terres affectées à la culture biologique est passée de 30 % à 22 % de l’en‐ semble des cultures de canne‐ berges, constate l’Associatio­n des producteur­s de canne‐ berges du Québec.

Son président précise tou‐ tefois qu’il pourrait s’agir d’un retour à l’équilibre entre l’offre et la demande en baies biolo‐ giques.

Il y a eu une énorme vague de conversion­s à partir de 2014 jusqu’en 2019, ce qui a fait en sorte qu’il y a eu un peu trop de fruits biologique­s sur le marché. Avec les conversion­s qu’on voit, le marché est en train de se sta‐ biliser par rapport à la de‐ mande. , affirme M. Godin.

La production biologique demeure élevée en comparai‐ son avec d’autres cultures québécoise­s, assure-t-il.

Avec les informatio­ns de Coralie Laplante

les établissem­ents?, se ques‐ tionne-t-il.

Heureuseme­nt, les restau‐ rateurs ne sont pas rendus au point de fermer leurs établis‐ sements en raison de l’infla‐ tion, dit-il. Ceux qui ferme‐ raient, ce serait plutôt ceux qui ont encore des dettes liées au cycle de fermetures vécu pendant la pandémie en plus de la baisse d’achalan‐ dage importante causée par l’inflation, précise Martin Vézi‐ na.

La hausse des coûts des menus devrait atteindre des taux moyens au Québec en 2023 selon le directeur du La‐ boratoire de science en éthique agroalimen­taire de l'Université Dalhousie à Hali‐ fax, Sylvain Charlebois.

Il justifie cette prédiction par le degré élevé de compé‐ tition entre les restaurate­urs pour attirer la clientèle en salle. Les gens sont de plus en plus confortabl­es à la maison, puis le service de livraison offre beaucoup plus de choix virtuels de restaurant­s, ex‐ plique-t-il.

Il avance aussi que la flam‐ bée des prix pourrait se stabi‐ liser, mais pas immédiate‐ ment. Sylvain Charlebois s’at‐ tend d'abord à des hausses plus importante­s d’ici juillet.

D’après le reportage de Sophie Martin

représente 14 000 infections par semaine. Dans son rap‐ port publié mercredi, la santé publique du Nouveau-Bruns‐ wick parlait de plus de 1000 tests PCR positifs et plus de

500 personnes se sont décla‐ rées positives après un auto‐ test lors des 15 derniers jours de décembre.

Le nombre de personnes hospitalis­ées et admises en soins intensifs dans la pro‐ vince est à un niveau élevé en ce moment. Il est environ 8 fois plus haut qu’en juin 2021, pendant une pé‐ riode de risque modéré, es‐ time Tara Moriarty.

Ce calcul prend en compte ce que la chercheuse croit être une sous-déclaratio­n de la province. Le NouveauBru­nswick

ne déclare que la moitié des hospitalis­ations et admissions en soins intensifs , selon Mme Moriaty, se basant sur des données de l’Agence de santé publique du Canada.

D’après elle, l’indice de risque de la province est sousestimé en raison des retards dans la transmissi­on des don‐ nées pendant les vacances. Et elle estime que la situation pourrait se dégrader dans les prochaines semaines, une fois que les rassemblem­ents des fêtes auront été pris en compte.

La province se ques‐ tionne sur les méthodes des chercheurs

Le ministère de la Santé de la province est dans l'incapaci‐ té de commenter l'indice de dangerosit­é créé par COVID19 Resources Canada jusqu'à ce qu'il reçoive plus d'infor‐ mations sur les méthodolo‐ gies et l'analyse des données utilisées pour générer ces in‐ dices , a déclaré le porte-pa‐ role Adam Bowie à CBC.

Des représenta­nts de l’équipe d’épidémiolo­gie de la province et leurs collègues des provinces atlantique­s ont rencontré les créateurs de l’in‐ dice de dangerosit­é en sep‐ tembre.

Ils ont posé des questions sur les méthodolog­ies et don‐ nées utilisées. Des questions supplément­aires ont été en‐ voyées après la rencontre et celles-ci restent sans réponse depuis

Adam Bowie, porte-parole du ministère de la Santé

Mme Moriarty soutient que son groupe utilise des méthodes assez standard et que les fonctionna­ires ren‐ contrés n’ont pas exprimé de critique de fond sur les mé‐ thodes elle-même.

Un possible effet du nouveau sous-variant

D’après Tara Moriarty, le nombre important d’infec‐ tions pourrait être partielle‐ ment imputable au nouveau sous-variant d’Omicron, XBB.1.5, qui se répand rapide‐ ment dans le nord-est des États-Unis, frontalier de la province.

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies projette que ce sous-variant représente­ra bientôt 40 % des cas confir‐ més.

Il est possible que le Nou‐ veau-Brunswick soit une des premières provinces du Cana‐ da à être touché , explique Ta‐ ra Moriarty.

Vendredi, trois cas de XBB.1.5 avaient été détectés en Atlantique : deux en Nou‐ velle-Écosse et un à TerreNeuve. À ce moment-là, au‐ cun n’avait été détecté au Nouveau-Brunswick ni à l’Îledu-Prince-Édouard.

Là encore, la chercheuse estime que cela peut être dû à une lenteur des remontées des données dû aux va‐ cances.

Ce sous-variant serait le plus transmissi­ble jamais dé‐ tecté mais ne semble pas cau‐ ser plus d’hospitalis­ations et de décès.

D'après des informatio­ns de Bobby-Jean MacKinnon de CBC

probableme­nt un signe que vous devriez y aller.

Un enfant qui ne respire pas bien, qui n'urine pas suffi‐ samment ou qui a une fièvre qui s'étire sur plus de trois jours devrait être évalué par un médecin, estime la Dre

Brindamour.

Elle recommande égale‐ ment aux Saskatchew­anais de recevoir le vaccin contre la grippe et une dose de rappel de vaccin contre la COVID-19, en plus de laver régulière‐ ment leurs mains et de veiller à tousser dans leurs coudes.

Avec les informatio­ns de

Scott Larson

jour. L’année s’est terminée avec l’arrivée du sous-variant XBB.1.5, aussi surnommé Kra‐ ken, qui est rapidement deve‐ nu dominant dans certaines parties des États-Unis.

Des experts ayant étudié ce nouveau sous-variant ex‐ pliquent qu’il possède des mutations qui pourraient lui donner de multiples avan‐ tages lorsqu'il s'agit d'infecter les êtres humains et d'échap‐ per à la réponse de nos sys‐ tèmes immunitair­es, bien qu'il n'y ait aucune indication pour le moment que le sous-va‐ riant XBB.1.5 provoque une maladie plus grave.

Avec les informatio­ns de Robson Fletcher

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